N'écoutant que ma panique, j'entrepris sauvagement la montée de l'esscalier, gravissant les marches à la vitesse d'un guépard implacable jusqu'au premier palier, d'une pouliche fringante jusqu'au deuxième, d'un lapin se hâtant jusqu'au troisième, d'un teckel toussant sa bronchite jusqu'au quatrième, d'une tortue crachant son emphysème jusqu'au cinquième, et mécroulai au sixième, tel un escargot en bout de course râlant dans un filet de voix (et de bave) : "Allez-y, les gars, continuez sans moi". (p95)