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Citation de ReveursEtMangeursDePapier


" - Depuis toujours, une loi interdit aux femmes du sultanat d'Aroum d'hériter des biens de leurs parents. Mon père, Navid Arsanjani, est gravement malade et je désire solliciter votre indulgence afin qu'il puisse me transmettre ses biens, ainsi qu'à ma soeur, le moment venu. Il s'agit de notre maison et d'un atelier de tissage. Si vous refusiez, je serais contrainte de me marier rapidement, ce que je ne souhaite pas.
Le sultan resta longtemps silencieux. Lorsqu'il s'exprima enfin, toute trace d'amabilité avait disparu de son visage.
- Cette loi est juste et vous n'y échapperez pas, lâcha-t-il froidement. Les femmes n'ont pas les qualités requises pour gérer des biens ou de l'argent en toute indépendance! Elles s'occupent de leur foyer, de leurs enfants, travaillent parfois, mais il serait vain de leur en demander davantage, elles n'en sont tout simplement pas capables! Sans parler de la frivolité et de l'inconséquence de certaines qui dilapideraient en bien peu de temps leur héritage.
Marjane rougit sous le coup de l'indignation.
- Je ne suis ni frivole ni...
Il la coupa sèchement.
- Le sultanat utilisera les richesses de votre famille pour le plus grand profit de tous, cela vous évitera de les gaspiller. N'insistez pas, votre demande est absurde! "
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