Je m’étais cru dans un jeu vidéo ou les vies se rechargent au bout d’une heure ou deux, sauf que dans la vraie vie, on n’a pas de seconde chance. Finalement, j’avais joué à la roulette russe, et j’étais tombé direct sur la balle. On frappa à la porte de la garçonnière. A travers la vitre, je reconnus la silhouette sombre de Tristan. Il ne manquait plus que ça. Dans mon flingue il y avait une seconde balle, J’allais me faire achever d’ici quelques minutes, pourtant ça abrégerait pas mes souffrances. (Page 258)