Je reste silencieuse. Après un moment, il dit, hésitant :
- Je suis tellement peiné pour les gens comme vous, qui ont souffert de pareils désastres [NB : le fameux séisme de Tokyo de 1923 ET Nagasaki en 1945]. Pourtant, quand je pense à ces milliers de Coréens qui on été tués pendant la crise, mon cœur se déchire. J'ai honte d'être Japonais. Les gens ordinaires ont pris part au massacre en croyant les faux bruits que le gouvernement avait répandus.
[Ce que cet homme ne peut savoir, car la narratrice le cache depuis ce jour de 1923, c'est qu'elle a aussi échappé au massacre des coréens dont elle était une descendante alors adolescente...]