Lorsqu'en me transportant dans le Paris de mes années d’études, je me suis faufilé dans les chœurs qui chantent l'œuvre de Beethoven et qui chuchotent avec une tendresse infinie : « Et in terra pax hominibus bonae voluntatis », j'ai eu du mal à retenir mes larmes.
Quelle douceur après « Gloria in excelsis deo » chanté en fortissimo dans toute la puissance des voix humaines accompagnées de l'expression éclatante de l’orchestre tout aussi puissant !
Ensuite, la mélodie de «Dona nobis pacem» de la Messe en si et celle de Missa solemnis ont résonné dans ma tête tour à tour. J'ai cru entendre la prière ardente de Bach pour le retour de la paix et toute la colère de Beethoven face aux horreurs de la guerre.