Il m’a dit : « La lecture du jour est une porte vers la connaissance. La connaissance est une porte vers la lecture de la nuit. La lecture de la nuit est une porte vers la compréhension. La compréhension est une porte vers la grâce. »
Il m’a dit : « Si tu as vu dans Ma vision la destruction des cieux et de la terre, tu ne bougeras pas, même si tu voles avec un oiseau dans le secret de toi-même, pour que tu saches ton éternité par toi, et Ma possession de toi. »
Il m’a dit : « Sors de la science, dont l’ignorance est le contraire, et ne sors pas de l’ignorance, dont la science est le contraire. Alors, tu Me trouveras.
Il m’a arrêté entre Ses mains et Il m’a dit : « Je ne suis satisfait de toi en aucune chose ; Je n’ai fait aucun souhait pour toi : que tu sois loué, et que Je fasse ta louange : ne Me loue pas. Je te fais, et Je t’invite à faire : comment peux-tu me faire ? » Alors j’ai vu les lumières comme des obscurités, le pardon comme hostilité et le chemin comme une impasse.
Il m’a dit : « Sors de la science : tu sortiras de l’ignorance. Sors de l’action : tu sortiras du jugement. Sors de la sincérité : tu sortiras de l’idolâtrie. Sors de l’union vers l’unicité. Sors de la solitude : tu sortiras de la tristesse. Sors de l’invocation : tu sortiras de l’absence. Sors de la gratitude : tu sortiras de l’ingratitude. »
Il a dit : « Rends-Moi ta science : Je te rends son œuvre. Rends-Moi ta passion : Je te rends le dernier de tes soucis. Place ton cœur chez Moi, pas chez toi. Je le regarde, Je fonde en lui ce que Je veux, Je fais ta connaissance par tout ce que Je veux ; tu Me vois, et tu connaîtras que Je suis Qui Je suis. »
Il m’a dit : « Si les cœurs attaquent ton cœur, et ton cœur ne t’a pas attaqué, alors tu es un des êtres de la connaissance. »
Il m’a dit : « Le doute est une de Mes prisons. J’emprisonne en elle les cœurs de ceux qui ne sont pas réalisés par Ma connaissance. »
Il m’a dit : « Chaque créature est un lieu pour elle-même et une limite pour elle-même. »
Il m’a dit : « Si Ma connaissance t’accorde à une science, ou à un nom, ou à une lettre, ou à une connaissance, et tu l’as acceptée, tu l’as aimée, tu résides en elle, alors tu auras la science de la connaissance, mais pas la connaissance. »
Il m’a dit : « Ne convient pas à Ma présence l’être de connaissance dont les pensées ont bâti des palais dans sa connaissance. Il est comme le roi qui n’aime pas laisser son royaume. »