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4.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tunis , le 5/03/1941
Biographie :

Alain Boublil, né le 5 mars 1941 à Tunis, est un librettiste tunisien. Il est surtout connu pour ses collaborations avec Claude-Michel Schönberg sur des comédies musicales.

Il épouse en 1969 Françoise Pourcel, la fille du chef d'orchestre Franck Pourcel. C'est ainsi qu'il rencontre le directeur artistique de Pourcel, Claude-Michel Schönberg, et qu'une longue collaboration débute.
Dans les années 1960, Alain Boublil travaille pour les disques Vogue et écrit des chansons. En 1972, il a l'idée avec Schönberg d'écrire un opéra rock sur la Révolution française.
À partir de 1978, il travaille, toujours avec Schönberg, sur une nouvelle comédie musicale Les Misérables qui verra le jour en 1980
En 1983, il rencontre Cameron Mackintosh qui l'entraîne dans sa première production londonienne : Abbacadabra, un conte musical sur des musiques
En 1986, il participe à la composition de Opéra Express, un album de Kimera. Il participe ensuite à une nouvelle comédie musicale, Miss Saigon, toujours avec Schönberg, sur des textes (en anglais) de Richard Maltby Jr.. Elle verra le jour en 1989 à Londres. En 1996, leur nouvelle comédie musicale, Martin Guerre, voit le jour à Londres.
The Pirate Queen, l'histoire d'une pirate irlandaise du XVIe siècle appelée Grace O'Malley est ensuite créée au Cadillac Palace Theater de Chicago
Le dernier projet de Boublil et Schönberg est Marguerite avec la musique de Michel Legrand et des paroles de Herbert Kretzmer. Inspirée par La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils.
Alain Boublil compose également sous les pseudonymes de Franck Harvel, Jim Wild Carson ou de Franck Bristone1. Il publie notamment sous le nom de Jim Wild Carson un 45 tours sorti en 1972 puis réédité en 1976 : Big fat man, plus connu pour avoir été le générique de l'émission de radio L'Oreille en coin sur France Inter, avec Mosquito en face B.
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LCDL - Editions de l’Archipel - Alain Boublil, Une vie avec la gauche, de Mitterrand à Hollande


Citations et extraits (4) Ajouter une citation
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Alors qu'il recherche chez Zborowski, des toiles de Modigliani qui vient de mourir à l'hôpital, au début de 1920, de pauvreté et d'orgueil, mais aussi de la drogue, de l'alcool et de la tuberculose, Paul Guillaume tombe sur le portrait d'un apprenti pâtissier et il découvre Soutine, cet émigré, lui aussi, juif lituanien, venue des faubourgs de Minsk. Plus jeune de trois ans que Guillaume, il est l'archétype de l'artiste maudit : une santé fragile, un caractère instable, une phobie de l'eau qui fait qu'il ne se lave presque jamais. Il est à lui tout seul un symbole de cette époque et de cette Ecole de Paris.

Il est arrivé en France vers 1911 et a connu Lipchitz, le seul sculpteur qui restera fidèle au cubisme toute sa vie et Modigliani. Il est d'une incroyable pauvreté. Un jour, il n'a plus un sou mais il veut absolument peindre une poule vivante. Un paysan accepte de la lui louer deux francs par jour. Or, il n'a que cinq francs. L'éleveur lui consent alors un rabais à conditions qu'il nourrisse le volatile. Il peindra pendant trois jours, sans manger …. la poule non plus d'ailleurs. Sa santé est fragile et il doit faire de fréquents séjours à Cagnes ou à Céret. Et c'est à cet homme que Guillaume devra sa fortune car il achète ce petit pâtissier de Cagnes pour une bouchée de pain.

Pages 155 / 156

NDL : C'est Barnes qui achètera un an plus tard tous les tableaux de Soutine pour 3000 dollars soit 60 000 francs de l'époque! Une bouchée de pain alors que Soutine lui aura gagné dix fois plus d'argent que depuis qu'il était arrivé à Paris. A partir de là, Soutine acquiert instantanément une certaine cote.
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A New York, on ne peut rester inactif. Progressivement se forme le projet d'une grande manifestation qui regrouperait toutes les tendances en Europe et à laquelle serait confrontée la jeune peinture américaine. William Glackens qui revient de Paris auréolé de ses contacts avec Picasso et Matisse rencontrés chez les Stein, est chargé d'organiser la partie américaine. Alfy Maurer à Paris, Max Weber qui a regagné New York entre-temps non sans que son départ ait donné lieu à une mémorable fête au Bateau-Lavoir, sont chargés de la partie internationale. Alfred Stieglitz s'occupe de l'intendance : il loue l'armurerie du 69ème régiment d'infanterie, située à l'angle de la 25ème rue et de Lexington Avenue pour 4000 dollars. D'où le nom de la manifestation : L'Armory Show.

page 111

L'impact de l'Armoy Show est considérable. La critique est évidemment partagée. L'establishment crie à la corruption des mœurs, qualifiant d'"explosion de tuiles" le "Nu descendant un escalier" de Marcel Duchamp, stigmatisant la volonté de laideur de Matisse avec le Nu Bleu. Son effigie sera même brûlée à Chicago par des étudiants contestant ces peintres contestataires. L'exposition connait néanmoins un succès de curiosité et est visitée par plusieurs dizaines de milliers de personnes entre le 17 février et le 15 mars 1913. On s'arrête devant la "chambre des horreurs" où sont placés les Fauves et les futuristes. Ne manque à l'appel que le groupe du Cavalier Bleu de Munich. Les Stein ont prêté certains de leurs plus beaux tableaux. Vollard aussi. Brancusi a envoyé ses marbres dont "Mademoiselle Pogany", acheté aussitôt par John Quinn et qui devient la figure emblématique de la nouvelle sculpture. Barnes vient également mais il n'est pas mûr pour de telles audaces. Il n'achètera qu'un Vlaminck fauve, les Figues, pour 162 dollars.

Page 114
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Un jour, il accompagne sa mère dans son village natal du New Jersey, Merchantville, pour participer à un camp d'été. Il y a de jeunes noirs. Pendant l'office, ils chantent. Il est bouleversé. Il affirmera bien plus tard et avec constance que c'est là, à huit ans, qu'il a eu ses premières émotions mystiques et artistiques et qu'il a eu envie d'approcher, pour mieux les comprendre, ses camarades noirs d'Amérique. Il comprendra progressivement que la grandeur d'un peuple, d'une race dépend de son aptitude à produire une culture originale et à apporter sa pierre à l'édifice de notre civilisation. Et il placera la musique noire américaine et la sculpture "primitive" africaine au plus haut rang, exhortant les descendants de ce peuple méconnu, ignoré, humilié sur la terre d'Amérique à être fier de ses racines et de l'héritage dont il est porteur.

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La période qui va de 1860 à 1914 est notre Siècle d'Or à nous. Elle se comparera un jour avec la Renaissance florentine, avec les fastes de la Venise de Titien et de Bellini, avec le Madrid de Vélasquez ou l'Amsterdam de Rembrandt et où Hals, Vermeer et Ruysdael venaient, de leurs villes voisines, vendre leur production.

Aujourd'hui, Les Ménines de Vélasquez sont au Prado, La Ronde de nuit de Rembrandt est toujours à Amsterdam, même si elle fut sévèrement critiquée à l'époque, La naissance de Vénus est encore tout près aux Offices de Florence, de ces villas des cousins Médicis desquels Botticelli avait reçu cette somptueuse commande, les Turner sont à Londres, comme les Van Eyck à l'Hôpital Saint-Jean de Bruges et la célèbre Vue de Delft de Vermeer au Mauritshuis de la Haye.

Les œuvres emblématiques de cette fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle ont été créées à Paris. Aucune d'entre elles n'est plus visible en France.

Page 144
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