Elles tiennent court la bride de leurs vents pour qu'ils circulent, s'encerclent serrés et laissent intacte la forme fixe qu'elles se sont choisies. Quel combat en chaque pierre ! Quelle tension terrible pour ne pas fluer, devenir eau, prendre feu ! Qui vivra encore, dites-le moi ? Quel homme pourra respirer sur cette terre quand les pierres, n'importe où, par malice, sans règle ni tenue, prendront feu ? Çà et là, dans ce cirque, sous les arbres, sous nos pieds ! Ffffffeeeeee ! Ce jour arrivera pourtant. Peut-être demain. Du gorge, tenez, jusqu'aux palais en goutte d'eau, nous sommes tous si fiers de nos formes ! Tellement imbus de nos contours, de nos limites, de nos carrures ou de nos peaux ! Tout ça est fait de la même chair pourtant, même vie dedans, même vent ! Il n'est que les vitesses qui changent et une certaine densité des grains, quelque part dans l'arc-en-ciel des compacités. Mais plus que tout, bien sûr, compte la direction, le sens des forces qui s'affrontent au-dedans, vent-contre-vent, au corps à corps, alliés-déliés. C'est tout ! Hissez les drapeaux ! C'est beaucoup. Tout l'univers, dans sa diversité, s'y génère. Tout le Divers, dans sa triversité... Mais je m'égare, déjà je pars, et deviens follet-feu, amour du tour !