Je suis monté sur le pont, la poitrine gonflée d'un bonheur immense.
J'étais le ciel, la mer, la montagne, présent de tout mon corps dans la bouleversante beauté des paysages qui défilaient sous mes yeux.
Je naviguais contre vents et marées et le dortoir pouvait bien puer de ses quarante corps entassés dans des couchettes superposées, j'avais gagné ma place et pour rien au monde, je ne l'aurais échangée contre celle de Rodrigo ou d'Agustin.