Nous souffrons bien plus de nos interprétations des événements que des événements en soi. C'est notre interprétation qui déclenche notre émotion. Il s'agit donc de modifier notre mode de pensée.
Un symptôme est une communication qui peut porter sur de nombreux aspects, et il n'est pas toujours aisé d'en décoder le message.
L'endroit, l'organe cible, celui qui manifeste le symptôme, peut être porteur de sens.
Parfois le symptôme remplit une fonction positive inconsciente. Il peut y avoir un avantage à être malade, quelque chose qu'on gagne grâce à cette maladie.
La plupart des personnes confrontées à un diagnostic de maladie potentiellement mortelle perdent toute perception de leur futur, comme si elles cessaient d'exister ou alors c'est un futur dont elles ne font plus partie. Il est important de reconstruire une ligne de temps futur.
Les survivants exceptionnels ont accepté le diagnostic mais ils n'ont pas pour autant accepté le pronostic plus ou moins catastrophique qui l'accompagne.
Nos épreuves ne sont pas là par hasard. Elles ont un sens. Elles sont là pour nous faire évoluer.
Ce n'est que lorsque nous passons à l'acte que nous envoyons un signal clair à l'univers. Si nous nous contentons d'avoir tout compris mais n'agissons pas en cohérence avec cette compréhension, nous ne changerons pas le niveau matériel où la maladie existe.
La finalité ultime n'est pas la survie - après tout nous allons tous mourir - mais bien la transformation de la conscience, la sortie du monde de la peur qui nous empêche de vivre pleinement.
Parfois dans son acharnement, un soignant devient un « soi niant » et le soigné un « soi nié ». Assurons-nous de ne pas nier l'autre dans notre volonté de le sauver coûte que coûte.