Je n'avais vu Sofia qu'une seule fois, le jour du mariage, rayonnante, superbe, puis entourée de nards, dans son cercueil ouvert, le jour de la veillé funèbre. Je n'avais rien senti. Elle avait l'air de dormir. Les mains sur la poitrine, les mains croisées. La seule chose qui me passa par la tête ce fut : "il doit y avoir quelqu'un qui leur croise les doigts. Dans son nez, à peine visibles, deux petites boules de coton.