Tiens, un livre de cuisine tiré des romans de la Série Noire, c'est intrigant. On a l'impression que l'on va entrer avec 12 balles dans le buffet, prendre une salade de pissenlits par la racine, suivie d'une viande froide, et terminer par une rafale de pruneaux.
Il est vrai que gastronomie et polars font souvent bon ménage. Impossible d'imaginer Manuel Vázquez Montalbán / Pepe Carvalho ou Andrea Camilleri / Montalbano loin des fourneaux et de la bonne chère.
Les auteurs Arlette Lauterbach et Alain Raybaud ont fait un véritable travail de fourmi en relevant 150 mentions de plats chez des auteurs français (Le Corre, Manchette…) et étrangers (Westlake, Crews…) et en insérant 298 recettes correspondantes. On navigue entre la bouillabaisse (Izzo), les pieds de porc sauce piquante (Himes), la tarte aux mirabelles (Amila), et le café à la turque (Benacquista).
N'ayant aucune envie de me lancer dans la confection de l'embouligon (Weff) ou ou du xiu mai (Parker), je me servirai plutôt de ce livre pour prendre de nouvelles idées lecture chez cette vieille dame indigne qu'est l'indémodable Série Noire.
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Décidément, "Le Poulpe", ce n'est pas ... de mon goût !
Vraiment l'impression de lire un texte composé selon une grille de mots croisés.
Les cases noires représentent les incontournables comme la camaraderie-entre-mecs-virils-qui-ont-fait -le-carton-autour-d'une-cause-commune-un-peu-anar-et-beaucoup-perdue, la liste des marques de bières (ouh, la la que c'est ennuyeux), la ville où se situe l'action avec tout ce qu'elle véhicule de stéréotypes tant touristiques que soi-disant faits récents et actuels, une superbe femme super woman avec qui il baisera comme un dieu et qui l'aidera dans son enquête et qu'il laissera derrière lui pour retourner dans les bras de sa Cheryl de coiffeuse, une incursion gastronomie française, et les biftons.
Quant au cases blanches, c'est l'intrigue, c'est le champ de création de l'écrivain du jour.
Donc une agaçante sensation que l'écrivain fait du "remplissage", avec plus ou moins de talent. et que son champ de création est particulièrement restreint.
Ennuyeux !
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Meme principe que le livre des alcool de la noire, ici c’est le livre de recettes de cuisine ( illustré de passages croustillants des polars).
Certaines recettes un peu originales, infâmes ou désuètes sont intéressantes, d’autres sans intérêt , genre la mayonnaise ....
Ce petit bouquin marrant et sans prétention est une anecdote...
Au final ils auraient pu ne faire qu’un seul livre alcools et cuisine .....business...
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Sur la page de gauche un extrait d'un livre paru dans la collection "Série noire" et sur la page de droite une recette de cuisine à laquelle il est fait allusion dans l'extrait pré-cité.
Je vous conseille les spaghettis façon Benacquista à condition de recevoir la télévision italienne sinon, cela ne marche pas.
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