Parfois en écoutant un disque, en voyant un film, on a ce sentiment qu'un voile se déchire, que tout devient limpide, que tout coïncide, qu'on est au cœur du mystère, au cœur de sa propre vie, sans pouvoir ni le comprendre ni l'expliquer. Alors on a vingt ans. On a mille ans. Tout coïncide. On tremble, de bonheur et de peur.
C'était ma vie la nuit à Djemâa-Saharidj.