L’éducation des filles s’était déroulée sans accrocs. Nadia et Leïla s’étaient toujours bien entendues avec leur mère. Elles avaient très tôt compris qu’il leur fallait rapidement trouver un métier, si elles voulaient conquérir leur autonomie et échapper à des traditions dites culturelles, inspirées du bled ou prêchées par quelques habitants adeptes d’un islam rigoriste.