Paris étincelle sous le soleil de juin. Une onde de chaleur impalpable semble sourdre depuis les pavés du quai de l’Horloge. Les touristes sont nombreux à l’arpenter. Les étudiants, filles et garçons, ont préféré la position assise sur le bord, les pieds dans le vide. Contempler la Seine rafraîchit. Les garçons portent des bermudas et des tee-shirts, les filles des robes courtes à bretelles. Mehdi Mokhdane a les yeux qui traînent sur les jambes et les épaules nues où des tatouages de toutes sortes apparaissent. Les regards se croisent et l’on se sourit.
(page 283)