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Citation de AuroraeLibri


Elle aimait la bonne odeur des vaches et des chevaux, du cuir, des haricots bouillis et du porc salé que l’on faisait frire, de la sauge écrasée sous les sabots ; partout flottait le parfum de la jeune herbe après les pluies, le plus formidable miracle auquel il soit donné d’assister. C’était une chaleur nouvelle, douce, humide, et vivante, jaillie de l’énergie même de la terre libérée – l’odeur de l’espoir, des promesses, d’un monde qui renaissait. Sous le sol et au-dessus, dans les airs, tout ce qui était mort en hiver s’éveillait avec l’impatience de la jeunesse, et les cœurs humains répondaient en chantant.

Chapitre 10
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