L'anatomie pathologique est essentielle pour s'exercer et pour faire des recherches, mais elle conduit trop de médecins à estimer que la vie est une agitation de quelque chose de fondamentalement mort. Ils traitent leurs patients comme si les esprits, comme si les vies, ne comptaient pour rien. L'attitude doucereuse que nous [les médecins] adoptons au chevet des malades n'est guère plus qu'un piètre anesthésique pour les rendre aussi passifs que les cadavres sur lesquels nous nous entraînons.