Le jeudi était aussi le jour où Jacques et Pierre allaient à la bibliothèque municipale.De tout temps Jacques avait dévoré les livres qui lui tombaient sous la main et les avalait avec la même avidité qu'il mettait à vivre,à jouer ou à rêver. Mais la lecture lui permettait de s'échapper dans un univers innocent où la richesse et la pauvreté étaient également intéressantes parce que parfaitement irréelles.(Gallimard,1994 p.224)