Citation de scaalaire68
Il y a trois millions d'années, lorsque vi-
vaient les plus lointains ancêtres dont nous ayons retrouvé les vestiges, la bipédie semble avoir été le seul trait les ayant distingués des autres primates.
Leurs canines sont à peine réduites, leur crâne a une capacité de quatre cents centimètres cubes (soit à peine plus du quart de la capacité crânienne de l'homme actuel), très proche de celle des chimpanzés, la forme de ce crâne est la même. A cet ancêtre on a donné le nom d'Australopithecus. L'une des variétés de cette lignée a été rendue célèbre par la découverte, en 1974, dans la vallée de l'Omo, en Éthiopie, de restes permettant de reconstituer presque la moitié du squelette d'une jeune femelle ; ses découvreurs l'ont appelée Lucy, titre d'une chanson des Beatles alors très célèbre. Tout, dans ce squelette, est conforme à la norme des diverses espèces de primates, sauf la forme du bassin qui présente les caractéristiques précises qu'exige la bipédie, pour autant Lucy ne pouvait marcher totalement redressée, ses genoux restaient fléchis, son buste incliné. Mais, bien que sa posture ait été différente de celle de l'actuel Homo, elle pouvait couvrir de longues distances. La découverte de traces de pas, datant de trois millions et demi d'années conservées dans des cendres volcaniques sur le site de Laetoli, au sud du lac Victoria, confirme cette capacité à la marche.Australopithecus est-il un Homo ? En fait, il reste un grand singe au-dessus des épaules, mais est très proche de l'homme moderne en dessous. Ce qui semble certain est qu'il représente un des maillons de la chaîne qui a mené jusqu'à nous. L'habitude a été prise de réserver le terme Homo à des êtres manifestant des différences plus marquées avec les primates. Ainsi Homo habilis est apparu près d'un million d'années après Lucy.
vaient les plus lointains ancêtres dont nous ayons retrouvé les vestiges, la bipédie semble avoir été le seul trait les ayant distingués des autres primates.
Leurs canines sont à peine réduites, leur crâne a une capacité de quatre cents centimètres cubes (soit à peine plus du quart de la capacité crânienne de l'homme actuel), très proche de celle des chimpanzés, la forme de ce crâne est la même. A cet ancêtre on a donné le nom d'Australopithecus. L'une des variétés de cette lignée a été rendue célèbre par la découverte, en 1974, dans la vallée de l'Omo, en Éthiopie, de restes permettant de reconstituer presque la moitié du squelette d'une jeune femelle ; ses découvreurs l'ont appelée Lucy, titre d'une chanson des Beatles alors très célèbre. Tout, dans ce squelette, est conforme à la norme des diverses espèces de primates, sauf la forme du bassin qui présente les caractéristiques précises qu'exige la bipédie, pour autant Lucy ne pouvait marcher totalement redressée, ses genoux restaient fléchis, son buste incliné. Mais, bien que sa posture ait été différente de celle de l'actuel Homo, elle pouvait couvrir de longues distances. La découverte de traces de pas, datant de trois millions et demi d'années conservées dans des cendres volcaniques sur le site de Laetoli, au sud du lac Victoria, confirme cette capacité à la marche.Australopithecus est-il un Homo ? En fait, il reste un grand singe au-dessus des épaules, mais est très proche de l'homme moderne en dessous. Ce qui semble certain est qu'il représente un des maillons de la chaîne qui a mené jusqu'à nous. L'habitude a été prise de réserver le terme Homo à des êtres manifestant des différences plus marquées avec les primates. Ainsi Homo habilis est apparu près d'un million d'années après Lucy.
