Voilà ce qu'en pense Stephen Dedalus dans -Le portrait de l'artiste par lui-même, de Joyce:
"La personnalité de l'artiste, d'abord cri, cadence ou humeur, et puis narration fluide et chatoyante, finit par se raffiner au point de ne plus exister (...) L'artiste, tel le Dieu de la création, demeure à l'intérieur , ou en arrière, ou au-delà, ou au-dessus de sa créature, invisible, raffiné jusqu'à l'inexistence, indifférent, occupé à se faire les ongles" (p. 123)