AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alec Nortan (12)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Moi, 34 ans, Asperger et amoureux





Hervé est autiste Asperger. Lors d’un exercice proposé par son psy, il va faire la connaissance de Luc dans un restaurant. Cette rencontre va bouleverser leur vie.



Ce roman très court focalise essentiellement sur Hervé. Il nous décrit sa vie quotidienne, ses ‘troubles’ , son activité professionnelle, sa façon de ne pas interagir avec les autres ou alors selon une routine.



Est-ce réaliste, peut-être, puisque ce syndrome diffère d’une personne à l’autre. La lecture fut en tout cas plaisante.





Commenter  J’apprécie          331
Le monde de l'Ombre, tome 4 : Le courage du..

Deuxième spin-off de la série, cette fois sans aucun lien avec les opus précédents à part se dérouler dans ce fameux monde de l'ombre.



Nous suivons cette fois Marek, lièvre-garou, peut-être un léger rappel avec le premier tome (où Eric se fait "repérer" car il voit un phénomène bizarre mettant en scène un lapin qui se transforme) et sa rencontre avec Richard, qu'il va, le prenant pour un pauvre chient errant, sauver d'une attaque. Et Richard n'aura de cesse de retrouver cet homme qui lui a sauvé la vie, et ce faisant, va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie.



Autant j'ai été embarquée par les deux premiers tomes, où les personnages sont hauts en couleurs et le monde proposé plutôt original, autant j'ai trouvé intéressant cette façon de proposer dans le tome 3 une sorte de réécriture des évènements du tome précédent, autant ce tome ne m'a pas convaincue. Déjà, si Marek est plutôt sympathique et attachant, je n'ai pas réussi à accrocher avec Richard, un peu fade, j'ai d'ailleurs trouvé que finalement, le véritable alpha serait de façon plus légitime Marek, qui a plus de personnalité, d'instinct et de courage. Je n'ai pas senti d'attirance entre eux, alors que justement, ça aurait du bruler pour contrer leurs natures respectives.



Après, le gros méchant alpha se fait ratatiner en deux temps trois mouvements, j'aurais aimé un peu plus de difficultés, de violence inhérente à la nature des loups-garous, un peu à l'image de la couverture du roman.



Bref, une histoire pour moi en demi-teinte, pas mauvaise mais en dessous des tomes précédents, qui me laisse finalement un peu le regret de ne pas m'être arrêtée au tome précédent.
Commenter  J’apprécie          52
Le monde de l'Ombre, tome 4 : Le courage du..

L'univers dans lequel évoluent le couple est cohérent avec celui des premiers tomes de la saga.

C'est le seul point commun à mes yeux.



Les émotions sont peu perceptibles et les personnages assez fades.

Je n'ai trouvé ici ni passion, ni rebondissement, ni péripétie suffisamment intéressante pour ranimer l'attention.

Même si l'écriture n'est pas désagréable, les descriptions du mobilier, de leur visite en Inde; de la famille du marié, et en fait, de chacun des lieux traversés sont envahissantes.
Commenter  J’apprécie          30
Le monde de l'ombre, tome 3 : Le tigre blanc

Spin-off du tome précédent, cet opus peut finalement se lire en premier, ou en indépendant, puisqu'il se déroule quasiment en même temps mais du point de vue de la horde des tigres, avec l'histoire de Paul et de Ryan.



Alors que nous avons fait leur connaissance dans le tome précédent, alors que Paul, alpha de la horde, venait demander l'aide d'Adrian, visite qui ne s'était d'ailleurs pas très bien passée, mis à part l'amitié qui a lié instantanément Ryan et Eric, ici, l'auteur nous plonge d'abord dans la première rencontre des deux hommes, qui se passe plutôt mal. Mais Paul se reprend très vite et part à la recherche de son âme sœur, qu'il a bêtement laissé filer, et qu'il retrouve par hasard, près de chez lui, dans des conditions plutôt dramatiques.



Nous allons alors suivre leur mise en couple (pas de suspens de ce côté là) et les évènements déjà racontés dans le tome précédent, mais vus cette fois côté Ryan, avec d'autres péripéties, et vivre un moment au sein de la horde de tigres.



J'ai trouvé ce procédé plutôt intéressant, nous permettant d'avoir un autre regard et un autre éclairage sur les évènements mais j'avoue avoir moins accroché avec le couple principal, Paul m'ayant paru plutôt fade et sans substance, Ryan prenant finalement de plus en plus d'ampleur au fur et à mesure, on se demande d'ailleurs même qui est vraiment l'alpha par moments...
Commenter  J’apprécie          30
Le dernier Phénix

Quand Eric part pour l'Ecosse, c'est pour rencontrer l'oncle de Kareen, la jeune femme dont il vient de finir de rénover l'appartement, afin de décrocher, peut-être, un nouveau job. Il ne s'attendait pas du tout à se faire bousculer par un gars aussi sexy que grognon, puis kidnappé et emmené, dans un jet privé, dans une propriété privée ou le garde du corps de son kidnappeur se contente de lui dire que c'est pour sa sécurité et qu'on va tout lui expliquer...



Et quand il réussit à s'échapper, la fin de son périple dans les montagnes enneigées du Montana l'amène à se fracasser le crane sur un rocher, il croit bien sa dernière heure arrivée. Sauf que...



Quand Adrian, son kidnappeur, le retrouve, le phénomène qui se produit l'amène à penser que le pauvre petit humain qu'il a, par accident, marqué comme son âme sœur, pourrait lui réserver bien des surprises...



Eric va alors se retrouver confronté à des révélations absolument incroyables et pourtant avérées : Adrian et Jed, son garde du corps, sont des métamorphes dragons, le premier étant même une créature plusieurs fois centenaire et chef du nid de dragons de la région, lui même semblerait être un phénix... Mais tout ça n'est rien par rapport à la tempête qui se joue en lui : si son cœur d'homme penche vers Jed, ses instincts de phénix le lie à Adrian, bref, c'est pas simple...



Et une espèce de conspiration, menée par les Anciens ou par le Conseil, semble vouloir mettre la puissance d'Adrian, la malédiction pour qu'il s'accouple jetée sur lui ayant été la base de l'enlèvement d'Eric... Et, en plus de trouver qui est à la tête de cette conspiration, il faut aussi démasquer un traître qui a livré Eric à un clan de vampires, donnant lieu à une séance de tortures proprement sanglante... tout comme sa libération, dans tous les sens du terme.



Une lecture fort agréable et une jolie surprise que ce dernier phénix... Des romans sur les métamorphes, ce n'est pas ça qui manque, mais j'ai trouvé celui-ci plutôt original dans son contexte : des métamorphes dragons, la relation Eric/Adrian/Jed, cette conspiration, la magie, la violence sous-jacente, le phénix, ... Même si certaines choses sont un peu tarabiscotées, j'ai passé un bon moment, et j'enchaîne sur la suite, j'ai hâte de savoir comment Eric va se tirer de la situation dans laquelle il s'est fourré... et d'avoir les réponses à toutes les questions en suspens, notamment qui est la taupe (j'ai bien une petite idée, mais bon, ça parait trop évident...).
Commenter  J’apprécie          32
Le monde de l'ombre, tome 2 : La mémoire du p..

Suite directe du premier tome, qu'il vaut mieux avoir lu pour comprendre, après un prologue qui nous plonge au cœur de la machination, nous retrouvons Eric qui est dans la panade... Il a marqué deux dragons comme son âme sœur, l'un sous sa forme de phénix, quand ce satané volatile a pris le contrôle et a suivi ses sentiments pour Adrian, et l'autre sous sa forme d'homme, pleinement conscient de ce qu'il ressent pour Jed. Et même s'il l'a fait un peu à son insu, par erreur, ça n'en reste pas moins que c'est une trahison envers les deux dragons. Parce que même si ses sentiments d'homme le poussent vers Jed, sa loyauté d'homme le pousse vers Adrian. Rajoutez à ça la taupe, qu'il faut trouver, la horde de métamorphes tigres qui vient demander l'aide d'Adrian, que celui-ci ne peut accorder, à son grand regret, la santé d'Adrian aussi, qui décline, sans que personne ne sache pourquoi, voilà t'il pas qu'en plus, il doit apprendre à gérer le fait de ressentir les sentiments et les humeurs des deux hommes, du fait du lien, comme si ça n'était pas assez le bordel dans sa tête, il faut maintenant qu'il y soient à trois. Et en plus, comme si ça ne suffisait pas, il semble que sa mémoire se réveille, et une mémoire ancestrale liée au phénix...



J'ai tout autant apprécié ce tome, ou j'ai eu les réponses aux questions posées tout au long du premier opus. J'avais bien deviné la taupe, même s'il me manquait un bout du twist et même si j'ai trouvé finalement la résolution plutôt facile (un peu le côté "tout ça pour ça", tant pour l'action que pour la romance), j'ai passé un super moment avec ce trio. Je ne vais pas pouvoir résister, vu que j'ai les deux tomes suivants dans ma pile, et même si ces deux tomes sont, si j'ai bien compris, des sortes de spin off, l'histoire d'Eric, d'Adrian et de Jed étant à mon sens complète...
Commenter  J’apprécie          21
Un mort trop mort

Un thriller policier futuriste pas désagréable, mais j’ai quand même hésité une ou deux fois à poursuivre jusqu’à la fin.



Une enquête sans grande surprise .

J’ai trouvé chaque élément intéressant, que ce soit l’addiction à la caféine, l’interaction avec les collègues, les problèmes familiaux, les discussions avec RhettB, mais les innombrables répétitions lassent et nuisent beaucoup à l’intérêt.



Le personnage de Kristjan n’attire pas vraiment la sympathie, on peut avoir souffert et vouloir tenir à distance ses co-équipiers sans devenir un parfait connard. Du coup il est difficile de s’émouvoir de ses déboires ou de ce qui lui est infligé.



Commenter  J’apprécie          20
Un mort trop mort

Une belle intrigue déroulée avec un talent certain. A la fois un bon policier, roman fantastique et roman gay. Certaines partie de l’intrigue paraissent rapidement assez évidente pour un polar, mais semblent nécessaires pour la partie romance. Un bon équilibre global, le démarrage du livre me semblait assez lent mais au final on passe un très bon moment.
Commenter  J’apprécie          10
Moi, 34 ans, Asperger et amoureux

J'ai vraiment aimé cette histoire ! Elle aurait été encore mieux avec 100 pages de plus mais ça reste un roman mignon qui m'a fait passer un bon moment.

Le syndrome d'Asperger de Hervé est bien représenté (je ne suis vraiment pas une experte) et les chapitres qui nous renvoi dans le passé au milieu de ceux au présent nous permettent de bien le cerner.

Luc est un peu moins développés malheureusement et on ne le voit pas vraiment lutter contre son mal-être.

Le principal point négatif que je pourrais citer. est le fait qu'on voit vraiment peu les personnages secondaires. Leurs amis particulièrement, ça aurai été intéressant de les voir interagir d'avantage avec eux. Celà est dû au 100 pages trop court...
Commenter  J’apprécie          10
Moi, 34 ans, Asperger et amoureux

Un livre agréable et instructif, qui nous fait partager quelques moments de la vie d'un homme diagnostiqué autiste asperger, ce qui ne l'empêche pas de travailler, vivre et aimer, et c'est tant mieux.

Merci à l'auteur.
Commenter  J’apprécie          10
Un mort trop mort

Je peux remercier ma mémoire défaillante qui m’a contraint à relire ce livre pour en rédiger un avis. Je gardais un souvenir plus que mitigé de ma première lecture à cause de deux points majeurs : un personnage principal exécrable et la quasi-absence de romance. Ça fait beaucoup pour un cœur d’artichaut comme moi.



Bref ! Comme vous pouvez vous en douter en voyant la couverture de « Un mort trop mort », on a droit à un polar, mais ce qui l’est beaucoup moins et ce, même en lisant le résumé, est que l’intrigue se situe approximativement dans les années 2270. Nous voilà donc face à un roman policier futuriste ou plutôt d’anticipation, car ici nul voyage dans l’espace, extraterrestre ou autre, mais plutôt une nette évolution dans des technologies qui nous sont pour la plupart familières.

Je reviens donc sur le premier point qui m’avait déplu : le côté exécrable du personnage principal. Pas de miracle après relecture : Kristjan Gyllenswärd, policier de son état, est toujours aussi imbuvable que le café qu’il s’enfile à longueur de journée ! D’ailleurs, vu la façon dont il fait son breuvage, je me demande à quel point c’est physiologiquement possible sans avoir de graves problèmes de santé. J’avoue que j’ai trouvé plutôt pénible cette insistance de l’auteur à nous rabâcher cette histoire de café. On peut se dire que c’est peut-être pour ça que le policier est aussi odieux, méprisant et insultant envers son entourage notamment professionnel. Dans les dernières pages, on apprend qu’il y a une tout autre raison à son comportement et elle a beau être justifiée, le mal est fait et cela ne nous rend pas ce flic plus sympathique pour autant.



Deuxième point qui m’avait un peu chagriné à la première lecture (mais nettement moins à la deuxième) : la quasi-absence de romance. C’est vrai que je suis une grande amatrice de polar où se mêle harmonieusement une histoire d’amour. Naïvement, en ouvrant un livre édité par les « Textes Gais », je pensais qu’il en serait ainsi. Mais non, l’auteur a vraiment voulu nous écrire un polar et une fois mon « deuil » fait, je l’ai enfin apprécié à sa juste valeur. Mais je vous rassure, Kristjan est amateur de sites de rencontres gays, donc vous aurez droit à un ou deux moments coquins. De plus, il va y faire connaissance d’un mystérieux RhettB. avec qui cela s’annonce plus sérieux, mais même si les choses semblent bien parties, à la fin du livre, nous sommes encore loin d’un « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ».



Après ces deux points qui m’ont plus ou moins posé problème, voilà ce qui fait la force de ce roman : le côté policier. À la sauce science-fiction, le polar, car pour l’instant, ce qui permettrait à un être humain de renaître chaque fois à la vie après avoir été tué x fois n’existe pas. Si on enlève le côté futuriste, force est de reconnaître que l’auteur maîtrise parfaitement son sujet notamment dans tout ce qui touche les procédures policières et judiciaires. Là où nombre d’auteurs par leur méconnaissance du sujet évitent de trop en dire, Alec Nortan y va à pieds joints pour notre plus grand plaisir de lecteurs avides de crédibilité. Attention, je ne vais pas jusqu’à dire que « Un mort trop mort » est un pur roman policier juridique qui pour beaucoup (et moi la première), serait assommant à lire, mais à son niveau et même s’il manque de profondeur, l’auteur maîtrise parfaitement son sujet. Bravo à lui.



Dernier point qu’il me semble important de souligner : triste de constater qu’en l’an 2270 (environ), il soit toujours aussi difficile d’avouer/assumer son homosexualité dans son travail. Kristjan semble la vivre comme quelque chose qu’il faut à tout prix garder secrète et plus d’une fois, son comportement ainsi que ses pensées frisent l’homophobie. Des associations telles que FLAG ! ont encore du pain sur la planche à en lire Alec Nortan et sa vision de demain.



Voilà ! Même si je l’ai trouvé au final bien intéressant à lire et nettement mieux apprécier qu’à ma première lecture, j’ignore si je dois considérer « Un mort trop mort » comme étant indispensable dans votre bibliothèque. Alec Nortan m’avait grandement enthousiasmé avec son « Moi, 34 ans, asperger et amoureux » (et celui-là, je vous le conseille +++++++), mais je suis plus dubitative après relecture de ce roman-ci. Un personnage vraiment imbuvable, une « romance » un peu trop en retrait et cette crainte de révéler son homosexualité m’ont, j’avoue, un peu refroidie. Pourtant, de par ses connaissances et la maturité de son écriture (punaise ! suis-je la seule personne au monde à n’avoir jamais vu le mot « autosatisfecit » de sa vie ???????), je suis certaine que si cet auteur bien mystérieux le voulait vraiment, il pourrait nous écrire un méga-super-roman.

À vous de voir si vous voulez tenter l’aventure.

Commenter  J’apprécie          00
Moi, 34 ans, Asperger et amoureux

C’est le premier livre que je lis de cet auteur et le voyage fut magnifique. Ce roman relativement court (134 pages sur ma liseuse) est une vraie pépite littéraire bourrée d’émotions et aux noms délicieusement surannés. On y suit le quotidien d’Hervé, un jeune homme atteint du syndrome d’Asperger. Sur ses pas, on découvre ses difficultés à appréhender notre société pour qui n’en possède pas les codes et sa difficulté à trouver l’amour… et dans une vie où tout devient source d’anxiété majeure, ce n’est pas facile. C’est avec une justesse non dénuée d’humour que l’auteur parvient à nous introduire dans le quotidien de ce très touchant Aspie et de la relation qu’il va forger avec Luc, un autre écorché vif tout aussi poignant. Grâce à un texte très bien construit, l’auteur nous dévoile également par petites touches le passé d’Hervé face à l’ignorance, l’incompétence et la sottise des autres. N’attendez pas de ce roman des grandes effusions romantiques où érotiques, le contexte ne s’y prête guère. C’est avec pudeur, mais aussi beaucoup d’émotions que nous allons suivre Hervé, l’amoureux transi des systèmes chaotiques, dans son cheminement vers le bonheur en compagnie de Luc. Bravo à l’auteur.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alec Nortan (25)Voir plus

Quiz Voir plus

Jérusalem

D’abord une question de géographie: où se situe Jérusalem ?

au bord de la Mer Méditerranée
en hauteur, à 800 m d’altitude
juste au bord de la Mer Morte

12 questions
5 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}