Tout un chacun pouvait avoir des péchés de chair à confesser. Les célibataires, compte tenu de l’interdit de pratiquer la sexualité hors mariage, pouvaient les commettre tous : de la masturbation à la fornication, jusqu’au simple désir fantasmé d’une femme aperçue dans la rue, car la pensée sexuelle elle-même lui était interdite. Les fiancés devaient se limiter aux caresses « honnêtes », puisque, selon certains théologiens, le baiser sur la bouche constituait déjà une pente voluptueuse menant au péché mortel.