Depuis l’attentat de Paris, la méfiance latente envers les étrangers avait crû jusqu’à s’insinuer dans la vie quotidienne. On la percevait dans des gestes, des regards, à un rejet inattendu et toujours plus évident, aux explosions d’une angoisse hystérique qui était réalimentée chaque fois que les politiques pouvaient s’en servir.