Depuis quelques années, le peuple canadien-français semble prendre en sérieuse considération qu'il est grandement temps d'amasser en un faisceau plus fort et plus considérable toutes les vaillantes épées qui ont été tirées pour la gloire du nom français ; de réunir plus intimement toutes les feuilles éparses de ses glorieuses annales ; de répéter à ses fils par le marbre, l'airain et la poésie, les faits de leurs ancêtres, et, d'éveiller surtout chez tous nos compatriotes l'émulation et l'admiration pour la conduite si noble et si désintéressée du clergé et de nos vieux colons.