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Citation de Cielvariable


-Tu peux...euh...ouvrir une seconde ?
Sa voix était si tendue que je "me" tendis. Pendant une fraction de seconde terrifiante, je crus qu'il était arrivé malheur. Je saisis une serviette et l'enroulai autour de moi. San réfléchir, je tirai le verrou et tournai la poignée.
Il y eut tout d'abord une bouffée d'air glacial. Puis je vis les yeux dilatés de Liam et, finalement, la paire de chaussettes blanches qu'il avait à la main.
Les lèvres serrées, il jeta un coup d’œil dans la salle de bains, par-dessus mon épaule. Il faisait plus sombre, dans la chambre, que lors de mon arrivée; la nuit devait être tombée depuis un bon moment. Il me sembla, malgré l'obscurité, que ses oreilles rougissaient.
-Tout va bien ? soufflais-je.
Il me fixa, dans la buée chaude qui sortait de la salle de bains.
-Liam ? insistais-je.
Il tendit les chaussettes. Je les regardais puis reportais mon attention sur son visage en espérant que mes traits ne trahissaient pas mon ébahissement.
-Je voulais seulement...te donner ça, dit-il, secouant les chaussettes et me les tendant à nouveau. Tu sais...pour toi.
-Tu n'en a pas besoin ? demandai-je.
-J'en ai deux autres paires et tu n'en as pas, hein ?
Il semblait maintenant très mal à l'aise.
-Vraiment, ajouta-t-il. S'il te plaît. Prends-les. D'après Chubs, si j'ai bien compris, le froid s'attaque d'abord aux extrémités, alors tu en a besoin et...
-Bon sang, Verte, intervint Chubs, que je ne voyais pas, prends ces fichues chaussettes, mets fin à sa souffrance !
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