– Tu as un plan ?
Un plan ? Styx grimaça. Depuis un an, ce qui s’était le plus rapproché d’un plan avait été d’enchaîner les catastrophes.
Pourquoi serait-ce différent cette fois-ci ?
– Ca fait près de trois semaines que Sally s’est lancée à la recherche d’indices qui pourraient lui révéler l’identité de son père, dit-il.
– Et Roke ?
– Il tente de la rattraper.
Salvatore arqua un sourcil.
– Tu l’as laissé partir seul ?
– Bien sûr que non. (Avec lenteur, Styx esquissa un sourire.) J’ai autorisé Levet à l’accompagner.
Salvatore s’étrangla avec son cognac à la mention de la minuscule gargouille qui s’était prise d’affection tant pour Darcy que pour Harley. Un vrai pot de colle. […]
– Tu es un vampire vraiment très, très méchant, murmura Salvatore.
– J’essaie.