Ce que l'on écrit arrive. Ecrire emporte tout sur son passage. L'écriture est marquée du sceau de la perte.
(...) Ma gorge se noue. Des larmes sur mes mains glissent sur le sol. Mes premières larmes depuis quinze ans. Elles relient des aqueducs souterrains. La possibilité de retrouver un mort dans un vivant. La vie dans l'absence. La vie dans la perte.
Voyager c'est apprendre à disparaître. p 56