"Je ne veux pas faire à tous ces combattants qui m'interpellent une réponse évasive, hypocrite et poltronne. Je leur dis : ici, sous ce soleil de juin 1793 qui échauffe votre âpre bataille, je suis avec Robespierre et c'est à côté de lui que je vais m'asseoir aux Jacobins".
Cet homme qui parle n'est ni un Montagnard, ni un Jacobin. Non, celui qui "sous le soleil de juin 1793" vient s'asseoir au côté de Maximilien, c'est Jean Jaurès : "OUI, je suis avec lui parce qu'il a à ce moment toute l'ampleur de la Révolution. Je suis avec lui, parce que, s'il combat ceux qui veulent rapetisser Paris à une faction, il a gardé le sens révolutionnaire de Paris.
"Du reste, je crois qu'en masse, la Convention est bonne et qu'elle saura s'accomplir de ses devoirs" Philippe Lebas, lettre à son père du 27 septembre 1792.