Alexandre Gérard

Je ne connaissais pas cette bande-dessinée d'antan mais grâce aux éditions Hachette qui en sortent une collection prestige, j'ai pu me lancer dans ce tome datant de 1962 Lili à Chantalouette. Je ne suis pas du tout déçue par cette bande-dessinée que j'ai adoré ! Bien qu'elle soit ancienne, je l'ai trouvée très actuelle par les thèmes évoqués et son histoire.



Cela fait trois semaines que Lili cherche un travail, en vain. Elle va alors aller confier ses soucis à Monsieur Minet qui n'est autre que son tuteur. Celui-ci a alors l'idée de la faire embaucher dans le collège très distingué Chantalouette dans lequel il exerce la profession de professeur de philosophie. Monsieur Minet étant très proche des deux soeurs tenant ce collège d'élite, Lili ne tarde pas à décrocher l'emploi de surveillante-assistante. Malheureusement pour elle, son horrible cousine Julia se trouve également à Chantalouette. Cette dernière est très jalouse de Lili et va tout faire pour la faire virer, à l'aide de ses amies et de son abominable mère la Comtesse de St-Herbu. C'est alors que, du bonheur d'avoir trouvé un emploi stable, Lili va passer au cauchemar des coups montés de sa cousine. Mais heureusement pour elle, ses amis sont là pour l'aider et rétablir la vérité au sein du collège Chantalouette.



J'ai adoré Lili à Chantalouette. Cette bande-dessinée m'a fait tellement rire ! J'ai trouvé les vacheries de Julia extrêmement bien pensées mais « à malin, malin et demi ». J'ai aimé la personnalité de Lili vraiment très drôle, intelligente, sympathique et astucieuse : on peut facilement s'identifier à elle et on aimerait l'aider afin de contrer les plans diaboliques de Julia. Quant aux autres personnages, ils m'ont dans l'ensemble tous plu. J'ai aimé la gentillesse et la lucidité de Pam-Pam comme l'ingéniosité et la générosité de Dan. Il y a aussi Monsieur Minet qui m'a fait rire à un point ! Il se laisse manipuler facilement mais finit vite par réaliser qu'il s'est fait embobiner. Et c'est sa naïveté et sa crédulité qui lui donnent tout son aspect comique. de plus, il est un personnage à part entière, on dirait qu'il a son monde à lui. Et aussi, mention spéciale à Rarahu le perroquet de Lili avec ses répliques toujours cocasses et perspicaces ! L'histoire est pleine de rebondissements et emplie d'humour et de vitalité. de plus, les dialogues sont très bien rédigés, il y a vraiment de quoi lire et passer un agréable moment avec ce premier tome.



Pour ce qui est des dessins de cette bande-dessinée, ils sont vraiment très beaux, colorés – du moins une page sur deux – et travaillés. Et j'ai vraiment beaucoup aimé ce petit côté vintage avec une page sur deux en noir et blanc. J'avoue qu'au début cela m'a surprise, je m'étais même demandé si ce n'était pas une erreur d'impression. Mais on s'y habitue au fil de la lecture et cela donne tout le côté authentique à la bande-dessinée.



L'objet-livre en lui-même est somptueux avec son dos en tissu travaillé et sa merveilleuse première de couverture avec un effet usé. Tout prête à une autre époque tout en gardant un dynamisme pour le moins actuel et extrêmement bien pensé.



J'ai clairement adoré et adhéré à l'humour de Lili et c'est pour cela que je me suis procuré le second tome Lili au music-hall, paru aux éditions Hachette. Je vous recommande vivement de découvrir cette superbe bande-dessinée car elle en vaut réellement le détour ! C'est frais, drôle, sympathique mais aussi plein d'innocence. Je m'explique. Malgré tous les mauvais coups que Julia a fait à Lili, j'ai trouvé que c'était « bon enfant ». Comment dire ? Contrairement au monde d'aujourd'hui où la vulgarité et la haine règnent, j'ai trouvé cette bande dessinée « saine » dans le sens où les sournoiseries de Julia restaient certes injustifiées et pas sympas du tout mais sans but de détruire Lili : pas de violence, de persécution ou de vulgarité par exemple.



J'ai eu un véritable coup de coeur pour cette bande-dessinée pleine de justesse, de gaieté et de fantaisie !
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Incontournable héroïne des Albums de la Jeunesse Joyeuse, Elisabeth, Alice, Amélie, Elise, Marie-Line d'Orbois dite Lili, ou l’espiègle Lili, est issue d'une riche famille qui a essuyé quelques revers de fortune, et elle doit travailler pour gagner sa vie. Ce qui sert donc de prétexte à ses nombreuses aventures. Ses parents étant constamment en voyage, ils l'ont confiée à la fébrile sollicitude de Monsieur Minet, professeur de philosophie naïf, distrait et empoté qui s'acquitte méritoirement de sa tâche de tuteur. Gaie et enjouée, Lili va de petit boulot en petit boulot, sous la tendre houlette de Dan, l'éternel fiancé américain, et souvent en butte aux méchancetés de ses ignobles cousines de Saint-Herbu, mère et fille. Sans âge officiel, notre héroïne grandit, vieillit, puis rajeunit au gré des différents scénaristes et dessinateurs. Dans les albums les plus connus, à partir des années 60, elle a environ une vingtaine d’année et mène une vie pleine d’imprévus. Lili, c’est la petite cousine française d’Aggie et un trésor des années 60 !

Lili décroche un emploi de secrétaire chez le célèbre Pr Azimutt, un fakir mondain très couru.



Une aventure de Lili classique: nouveau job, délires du père Minet, magouilles des cousines St-Herbu, situations improbables et gags gentillets. Le tout reste très comme-il-faut, dans les années 60 on ne plaisantait pas avec les lectures destinées aux jeunes filles.



C’est distrayant, mais pas très original: quand on a lu un album de la série, c’est un peu comme si on les avait tous lus, la recette est toujours plus ou moins la même. Mais il y a des idées assez marrantes et on passe un bon moment.



Le dessin est typique de son époque, sans rien de particulièrement marquant. Il fait le job.



Sympathique, mais pas inoubliable.
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Dynamique et indépendante, Lili est une chic fille toujours prête pour l'aventure ! C'est une touche-à-tout imprévisible. Au grand dam de ses amis...

Dans cette album, Lili, en tant qu'assistante dans un collège huppé, va devoir affronter la jalousie de se cousine et des copines de sa cousine... Mais c'est sans compter sur Dan, un américain installé à Paris.....

Difficile de critiquer une histoire que j'ai lu et relu pendant des années, que dis je que j'ai adoré! Les aventures rocambolesques de cette jeune fille qui a un tuteur, le professeur Minet perpétuellement dans la lune, un fiancé américain Dan (que l'on ne voit pas si souvent) et un perroquet (mais qui apparait postérieurement à cet album). J'oublie il y a les cousines de St Herbu, moches et jalouses! N'ayant pas beaucoup d'argent, elle fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins, La plupart des albums raconte une aventure dans une profession. Ici elle est monitrice. Mr Minet est fatigué et doit partir se reposer à la montagne. Pour veiller sur lui, Lili se fait engager comme monitrice dans la même maison sans le lui dire. Elle va chercher à lui cacher sa présence pendant une partie de l'album et ensuite ils s'allieront pour proposer de nombreuses activités aux jeunes qui leur sont confiés le tout avec enthousiasme et vitalité.

Le dessin est particulièrement élégant et à la particularité de ne pas enfermer les personnages de cases, le rend dynamique. Intrigue classique avec une héroine enjouée qui trouve toujours des solutions pour rendre les autres meilleurs!

Finalement 40 ans aprés cela reste bien! Une vraie Madeleine de Proust, toujours aussi sympathique.

La lutte des sexes tournée en ridicule.
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Il s’agit vraiment d’une autre époque ! La narration, le graphisme, l’histoire en elle-même, tout cela respire les années 60, d’avant les événements de Mai 68.
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C'est ma BD préférée !

Lili a été embauche comme interprète par les voyages Alonzy. Après les visites de Paris, elle part pour faire le tour des chateaux de la Loire pour un groupe de touristes, accompagne par Dan, chauffeur de bus, mr Minet, guide pour un autre groupe et mêmes les cousines de St Herbu en touristes très enquiquinantes. A noter c'est l'album où nous faisons la connaissance de Rarahu, le futur perroquet de Lili.

Une histoire pleine de rencontres et d'aventures légères accompagné d'un dessin précis et toujours élégant.

Nostalgie quand tu nous tiens, j'ai lu cette histoire pour la première fois il y a quelques 40 ans et finalement c'est resté très sympa. Classique mais bien fait.

Album de 1952 qui marque un tournant dans la vie du personnage et un changement de style dans la série.

Jusqu'à présent, Lili avait la vie d'un enfant dont les parents sont riches.

De 1909 à la fin des années 40, elle était représentée comme une toute petite fille faisant des bêtises de jeune enfant. Dès les années 50, c'est une adolescente, (plus vraiment l'Espiègle Lili) mais au contraire, une fillette d'une grande sagesse pour son âge, bien qu'elle reste très extravertie et un brin fantasque.

Son professeur de philosophie, M. Minet (apparu pour la première fois dans ''L'espiègle Lili en voyage'' de 1949) lui sert souvent de chaperon car elle voyage beaucoup.

A partir de ''Lili travaille'', ses parents ruinés partent à l'étranger et ne seront plus présents dans les albums à venir.

Désormais, le dessinateur la représente comme une jeune fille. Elle ne portera plus sa jupe écossaise dont était souvent vêtu son personnage d'adolescente mais suivra la mode au fur et à mesure des années.

Elle n'est plus riche et va devoir travailler pour vivre. C'est ce qui deviendra désormais la trame principale de la série car ses différents métiers l'entraineront chaque fois dans des aventures.

Les parents partis, M. Minet n'est plus un simple professeur mais devient son tuteur.

J’ai trouvé chez Emmaeus cet exemplaire de Lili que je lisais dans ma jeunesse. Il a un peu vieilli mais quel plaisir de retrouver les aventures de Lili et de Monsieur Minet. Ce numéro 8 des aventures se passe en Inde, c’est un numéro que je n’avais jamais lu et qui est tout à fait dépaysant.

Une vraie curiosité que cette réédition achetée presque par hasard en bouquinerie. Comme souvent dans l'art de la bande dessinée, plusieurs niveaux de lecture nous sont proposés : les mésaventures d'une jeune américaine assez mal entourée mais aussi les nombreux clichés collant, outre-Atlantique, à la France et aux parisiens.