L'ordre rote au seuil de l'humour
La démesure d'une caresse
Ressuscitée
J'ai oublié ton odeur
Ton parfum pérégrinant
Me fait avaler
Des nuages
J'ai toujours soif dans la règle
De ta chair
Rare
Je t'appelle
Depuis des points de
Solitude
Curetage de révolutions sans robes
Me manquer
Manquer
Fonction neutre
Infatigable prière
Une virgule
Quelque part
humidifie
Ma circonstance d'être
Ronde des préludes
Musclés d'ironie
Vivifiant du temps mort
Ascese-synthèse
Boire
Me boire
Ne pas correspondre
Dans l'asymptote soule
De l'ivresse pure
Mes nuits, de temps renversé
S'égouttent
Sueurs rassemblées
Derrière le guet lamentable du jour
Qui m'emmènera mourir
On ne suspend pas une qualité
Elle entre dans une nouvelle composition
Là,
Libère les rêves
Muets
Oh! Sentinelles de l'idiot
Aux croyances
Encore debout
les yeux abstraits
ne rendent pas liquide
impunément
la matière
enivrante
Hors l'oubli,
Là, respirant
Sur le chemin
Qui parole
L'océan
Le contre-jour
Et l'ortie
Du proverbe
Ici,
Carré d'écume
La salive n'insiste pas
Dans le courant
Mourant
D'un jour d'énervement
La fuite rupestre
de l'homme
Qui n'est jamais
Tout à fait
Et un dieu
Qui dé-sable
des déserts
Oui,
Tu meurs
D'être plié
Trop de guerres muettes
Taciturnes
Dans tes yeux
Évadés
Encourt le silence
Quand la nuit et le jour s'égalent
Renaît et gemme
L'hydre de tes abandons
Non, tu ne sais pas mourir
Ton rire n'a pas de couronne
Et la langue manque
Pour baver un dieu
Penche toi
Sur mes lacunes moribondes
Réveille
Mes solitudes enrégimentées
Nos gestes ridés
Eventent
Parole à terre
Les prémisses
Peintes d'aube
Où rêve encore ton visage
La nuit crayonnée de ton rire
Malgré les fusées d'impensé