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Critiques de Alexandre Lévine (38)
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Prêtresses du sexe

L'ambiance et la toile de fond antiques, donnent parfois à ce roman des allures de péplum pornographique. On pense parfois à la description des palais et de la ville d'Alexandrie dans « Aphrodite » de Pierre Louys. L’intrigue, également, n'est pas dénuée d’intérêt. Toutes ces prostituées dédiées à la déesse Welouma ne sont là que pour provoquer et assouvir l'appétit sexuel des mâles en rut. On devine les muscles saillants et la virilité débordante de ces guerriers qui doivent laisser leur glaive (les vrais) à l’entrée pour féconder et profiter de toutes ces femmes qui ne sont là que pour satisfaire leur moindre désir. Pourtant la répétition des scènes pornographiques ad nauseam finit toujours par me lasser. Comme le font remarquer justement des lectrices babeliotes, ce n’est qu'un roman de plus pour satisfaire les fantasmes masculins qui n'ont que pour objectif d’éveiller les sens…





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Le mage de la montagne d'or

Le mage Warsani se présente à la cour du roi de Tourpana et arguant qu'un terrible danger menace le Royaume demande que le roi lui cède sa favorite. Le roi refuse ce marché de dupes mais la jeune femme est enlevée le soi même au sein du palais malgré les précautions mises en place. Quelques jours plus tard une jeune femme se présente au palais royal, propose son aide prétendant qu'elle être la fille du mage et pouvoir contrecarrer les sombres desseins de son père. Malgré une offre plutôt alléchante le roi doute de sa sincérité.



Avec pour postulat de départ un grand méchant qui veut s'emparer du trône le récit se veut plus complexe avec pour toile de fond les réactions de personnages dont on ne sait pas clairement quel est vraiment leur but. Le début de l'histoire tarde à se mettre en place puis ensuite les événements s’enchaînent sur un rythme trop rapide ce qui n'est pas sans influer sur le réalisme de l'histoire. De plus avec une jeune femme capable de lire l'avenir le récit manque de réelles surprises, le lecteur sachant toujours plus ou moins longtemps à l'avance ce qui va se dérouler. L'histoire qui débutait sur un conflit entre le mage et le roi aurait pu être intéressant mais le récit change de direction pour tourner à un conflit de famille qui lui n'apporte pas le côté sombre que l'on pouvait espérer. Les interactions entre les personnages de ce fait deviennent ambiguës et le récit devient par moments pas très clair.



L'univers proche des Contes des Mille et une Nuits ne manque pas d'exotisme et l'auteur s'est bien approprier des parcelles de la mythologie avec au passage quelques clins d’œil fort intéressants... mais. Mais on ne peut que constater que le fait qu'il n'y ait pas de cartes ne permet pas de s’immiscer totalement dans cet univers et les descriptions de certains lieux extérieurs ne sont aussi fouillées que l'on aurait pu espérer.



Les personnages de manière générale sont peu intéressants : le roi se laisse complètement manipuler par la fille du mage et laisse à celle-ci prendre toutes les décisions à sa place et cette dernière le choix d'un personnage central froid et distant ne permet pas au lecteur de ressentir la moindre empathie pour celle-ci. Même si les autres personnages parviennent a attirer la sympathie ou le rejet du lecteur, les personnages sont le gros point faible de se roman.



Le style de l'auteur est riche, poétique mais parfois ampoulé. Si l'auteur est un excellent conteur et qu'ils décrit de belle manière certains lieux, le style est par trop descriptif, le récit manque de dynamisme : on a l'impression que les personnages ne vivent pas. Les interactions orales entre les personnages elles aussi ne donnent pas envies au lecteur de se rapprocher des personnages car elles ne sont pas toujours en cohérence avec le récit et par moments se révèlent presque infantiles ou mêles déplacées.



Au final dans ce roman plus proche des contes populaires que dans la fantasy elle même presque tous les points sont sujets à des critiques et quand certains points se révèlent intéressants ils n'ont pas été assez travaillés. Avec le fond de l'histoire on aurait pu avoir quelque chose de très intéressant malgré le côté simpliste du postulat de départ mais au lieu de voyager on est resté sur le quai.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Créatures fatales

Ce livre est un recueil de nouvelles fantastique érotique. A ne pas laisser à la porter de main n'importe qui donc. Il y a du sexe dans les nouvelles, vu que c'est un recueil érotique mais il y a aussi le côté fantastique qui fait que les histoires sont très intéressantes, et ce qui offre aux lecteurs de ne pas être à 100% portés sur le sexe, car on s'intéresse aussi aux créatures des histoires.

Tous les points de vue des histoires sont masculins, ce qui fait qu'on voit le fantasme des hommes dans ce recueil mais ça ne m'a pas perturbé au contraire, ça change des histoires érotiques que je lis.



Le style d'Alexandre Lévine est simple et fluide. Il n'emploi pas la vulgarité dans sa façon de décrire les scènes. L'auteur a créé quatre nouvelles qui ne sont pas trop courtes pour des nouvelles. Il nous décrit très bien le contexte du personnage et comment il fait la rencontre de la créature qui va lui faire tourner la tête.

Ce qu'il fait qu'on apprécie la lecture de ses nouvelles, c'est que le côté fantastique n'est pas présent dès le début. On rencontre notre personnage, un homme tout à fait normal qui habite en France. Un personnage qui peut être n'importe qui dans la vraie vie (un mathématicien hors pair, un homme qui part en vacance....) bref, tout à fait basique quoi. Mais ce personnage n'a pas de chance car il va faire la rencontre d'une créature fatale. On voit ce le personnage découvrir en même temps que lui du coup on est pris dans l'histoire et on veut connaître la suite.



La nouvelle qui m'a vraiment plu est Mathématiques du risque, j'ai aimé cette nouvelle car elle est originale. Un jeune étudiant tombe amoureux d'une jeune fille et tout se passe très vite entre eux, mais celle-ci cache un secret...

Celle que j'ai aussi apprécié est La collectionneuse, Là, on rencontre Kévin qui cherche un plan cul, il cherche sur internet et rencontre une femme qui l'invite chez elle. Direction chez elle et il découvre qu'il a trois femmes rien de pour lui... J'ai particulièrement apprécié le passage de la description de la collection. J'ai bien rigolé et j'avoue que c'est une collection très intéressante qu'elle possède.

Celle que je n'ai pas particulièrement apprécié est Au bord du lac. Pourtant, le début m'avait l'air très prometteur mais l'auteur a décidé de faire de cette nouvelle une sorte de thriller (pour ne pas vous spoiler) qui m'a un peu dérangé.

Et pour Une nuit sur la route était intéressante mais je l'ai trouvé sans plus. Un homme part en vacance dans le sud et prend une auto-stoppeuse. Et il va découvrir une nymphomane...



Un recueil intéressant à lire, si vous aimez ce genre de livre je ne peux que vous le conseiller. De plus, on a le point de vue des hommes qui est agréable à lire. Alexandre Lévine a un style d'écriture simple. Ça se lit très rapidement. J'ai passé un bon moment dans son univers.
Lien : http://livres-films-series.b..
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Prêtresses du sexe

Le moins qu on puisse dire , Alexandre Levine ne fait pas dans la dentelle dans son mythe" érotique à forte dose " .

On va suivre Clearidas dans ce temple de welouna,déesse de sexe et fécondité. Il va vivre un véritable fantasme sur une période de 6 mois : l' homme choisit qui il veut, comme il veut, un homme et plusieurs femmes,des femmes entre elle, mère et filles( oups la , j adhere moins!) Et même une histoire de concombres pour vous dire!! L ecriture est loin d etre subtile, parfois cru mais fluide, oserais je dire liquide!

L histoire n est qu une avalanche de scène de sexe dans un monde utopique ,idéaliste où le plaisir règne en maître sans questionnement existentiel. Ce temple n est qu offrande,un véritable coffre à plaisir. Les bas ventres sont incendiés, les mamelons malmenés, les corps se cambrer, la gamme des plaisirs est infinie

.la jalousie est un sentiment paradoxal vu que tout le monde s offre à tout le monde.. toutefois notre clearidas va tomber amoureux de llouwa ce qui n etait pas prévue et va compliquer sa vie au temple...

Cette fiction érotique m a plu. Je déplore toutefois le manque d histoire entre les scènes de sexe.. tout va trop vite.. son amour pour llouwa. Ces amis quasi éternels et indéfectibles .son.projet de " sauver llouwa, "même si il va en épouser une autre... un peu tiré par les cheveux ( ou poils.. pour rester sur le même thème. Bon moment de lecture a eveiller les sens
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Prêtresses du sexe

C'est la première fois que je lis de la littérature érotique, mais sans pouvoir faire de comparaison, je pense qu'on peut parler ici de pornographie plus que d'érotisme. Le langage est cru, très cru, bien qu'il ne soit pas dénué d'une certaine sensualité. (...)



Le point de vue pris dans ce récit est intéressant, celui de ce jeune homme suffisant de son "attirail" qui se dit "chouette je me paye six mois de plaisirs" et qui découvre qu'au delà du sexe il y a des règles strictes qui ne permettent pas tout. Mieux encore, il se rend compte qu'il n'y a pas que le sexe dans la vie, et découvre l'amour. Sauf que l'auteur va bien peu exploiter ce dégrisement et la valeur de l'amour, et va se contenter, pardonnez moi messieurs, de rester dans le fantasme masculin. (...)
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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Le Château entre les Arbres

Bien

L'histoire est bien, mais hélas beaucoup trop surréaliste Les idées de base sont original. Roman pour tous les goûts aussi bien fantastique, horreur, érotisme tous dépend comme on comprend les choses Attention tous de même a ne pas laisser a la portée de tous le monde
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Le Château entre les Arbres

Pas du tous aimé Une histoire qui manque de peps pas assez d'érotisme d'amour. Beaucoup trop de paranormal d'horreur A éviter
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Le Château entre les Arbres

Une histoire médiocre très mal écrite plus fantasy horreur que sentimentale A éviter
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Le jeu du sexe et de la mort, tome 1

Alors, le retour d'Alexandre Lévine dans un genre dystopique mêlé d'érotisme. Dans une société où le réchauffement climatique et la surpopulation ont changé la donne, deux jeunes gens, Maylis et Léo, décident de tenter leur chance dans le jeu le plus populaire du moment. Le principe ? Du sexe filmé (ce qui ne gêne personne attendu que la prostitution est légale et que le jeu est un peu près le seul moyen de les sortir de la pauvreté). Bien entendu, si la première partie est plutôt agréable, une sorte de téléréalité type Les Anges avec du sexe, la seconde est consacrée à la traque, la mort et le viol pour le plus grand plaisir des spectateurs qui vont faire des "dons" à leurs candidats favoris (un genre de vote à la Miss France, sauf qu'ici, ils gagnent de l'argent). J'aime beaucoup l'idée que les candidats doivent désigner les bénéficiaires avec qui ils partageront la somme en cas de survie ou qui hériteront en cas d'issue fatale.



Dans ce premier tome, nous avons donc la présentation de nos deux héros (le tout teinté de scènes érotiques) ainsi que celle du jeu et des autres candidats. La tension est palpable dès l'instant où ils rentrent dans les studios de télé et on se rend compte que le jeu n'est pas aussi simple... J'aime beaucoup le rôle important que peuvent avoir les bénéficiaires ainsi que les manières assez différentes dont les deux héros envisagent le jeu. Leurs challengers nous aussi présentés et je dois admettre que j'ai déjà mes préférences (il y en a un ou deux à qui j'ouvrirais bien la gorge dès à présent mais je doute que ce soit aussi simple).





Ce que j'aime : les règles du jeu, la manière dont il "dénonce" une société où la téléréalité est poussée à l'outrance, la manière dont le monde est à la fois hyper connecté et hyper surveillé (ça fait flipper) et tout ce qui se joue en coulisse, le personnage de Maylis





Ce que j'aime moins : bah du coup j'étais bien dedans et j'aurais aimé lire la suite





En bref : Une dystopie sexuelle qui commence fort et qui pose les jalons d'un jeu bien construit qui promet de la tension pour la suite de la partie





Ma note





8/10
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Le mage de la montagne d'or

Un livre sans grande surprise



Voici un livre qui traîne depuis un bon moment dans ma pile à lire. Mélisande me l’a choisi dans le cadre de la Corbeille livresque pour le mois de juillet.



A la cour d’Yssourak se présente un mage nommé Wärsani. Il fait une bien étrange proposition au roi : que celui-ci lui cède sa favorite s’il ne veut pas que les ténèbres s’abattent sur son royaume. Bien sûr le roi refuse ce chantage, et Kanashka est enlevée le soir même au sein du palais malgré toutes les protections mises en place. Quelques jours plus tard, une jeune fille, Astarya, propose son aide à Yssourak pour contrer le mage Wärsani. Elle prétend en savoir beaucoup à son sujet. Et pour cause, elle est la fille de Wärsani.



Ce livre a un gros défaut : il n’y a aucune surprise. Astarya est capable de lire l’avenir et tout est détaillé dans le livre si bien qu’on sait approximativement tout ce qu’il va se passer plus ou moins longtemps à l’avance.



Je n’ai pas non plus vraiment voyagé, ce qui est dommage pour une fantasy. Les descriptions de lieux extérieurs sont pauvres. Une carte de cet univers aurait été la bienvenue et aurait grandement facilité l’immersion dans ce monde. Le début est assez lent. Je ne suis rentré dans l’histoire qu’à partir du moment où Astarya commence à faire le ménage dans le gouvernement du Tourpana.



Les personnages sont eux bien travaillés. J’ai beaucoup apprécié le conflit intérieur d’Astarya. Elle est prise en étau entre le loyalisme envers son père et son amour pour Yssourak. C’est bien la seule que j’ai aimé, avec Somakati qui apparaît trop peu à mon goût. Yssourak, Kanashka, Wärsani, Narantewé et tous les autres ne sont pas dénués d’intérêt, mais ils n’ont pas trouvé grâce à mes yeux.



En résumé, c’est un livre sympathique à lire, mais qui n’a rien de particulièrement exceptionnel.
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Créatures fatales

Alors comme j'ai l'habitude de le faire pour les recueils de nouvelles, je vais donner mon avis (brièvement, je vous rassure) sur chacune d'entre elles.



* Mathématiques du risque : Un jeune étudiant en mathématiques se fait une amie très particulière... Sur le principe, nous avons donc un étudiant, visiblement peu sûr de lui et la tête dans les chiffres qui rencontre une superbe donzelle : Nelly. Le héros résiste mais finit par succomber aux charmes de la belle... S'ensuit des scènes de sexe torrides : une particularité toutefois : la relation reste dissimulée à tous les regards et notre étudiant a le cerveau en purée... J'ai dévoré cette histoire, beaucoup souris et je dois avouer que le rebondissement final m'a énormément surprise, je ne m'y attendais pas du tout ! La créature fatale que nous présente l'auteur ici m'était totalement inconnue et j'ai apprécié la dimension fantastique

Ma note sur cette nouvelle : 7,5/10



* Une nuit sur la route : Le fantasme de l'homme seul et de la jolie autostoppeuse ! Je vais essayer de ne pas spoiler mais j'ai réellement ADORE cette courte nouvelle. Tout y était : le côté très sexuel ( Mme la reine de la fellation), le suspens ( on ne sait rien sur la jolie Caroline, hormis qu'elle aime le sexe) et cerise sur le gâteau : l'utilisation par l'auteur d'une créature mythique archi connue ( non, non je ne vous dirais pas laquelle). Brillant. C'est l'une des meilleures réécritures mythologiques que j'ai lues. La fin est parfaite. Un grand bravo pour le mélange d'un énorme fantasme masculin et d'une célébrité mythologique : tout s'imbrique parfaitement.

Ma note sur cette nouvelle : 9/10 (en elle-même cette nouvelle est un coup de cœur)





* La collectionneuse : Un jeune vendeur qui s'ennuie clique sur une fenêtre internet proposant des rencontres. Là, il fait la connaissance de Nina (aka Julia), plus âgée, qui lui propose une partie de jambe en l'air le lendemain. Pas idiot notre Kévin accepte (non mais Kévin quoi ! Même les prénoms sont bien choisis ! Mouais je dois avoir des préjugés moi... je m'excuse auprès de la communauté des Kévin, bref). Le voilà donc dans la luxueuse maison de sa future maitresse. Là, cerise sur le gâteau, la dame n'est pas seule mais avec ses deux superbes filles... Alors bien entendu notre jeune vendeur tombe sous le charme de Julia qui lui fait une proposition qu'il ne met pas longtemps à accepter ( Kevin ne se pose guère de questions... dommage parce que vu la chute de l'histoire, il aurait du y réfléchir à deux fois ^^ ) Bref, j'aime la collection de Julia

Ma note sur cette nouvelle : 7/10



* Au bord du lac : L'été, une famille de Hollandais avec deux filles superbes et un garçon très très perturbé... Cette fois c'est le fantasme du viol qui est exploré même si on devine que le protagoniste serait tout à fait susceptible de passer un jour à l'acte. Je n'en dévoile pas plus sur l'histoire mais j'ai adoré la fin, et ma pensée a été "bien fait " !

Ma note sur cette nouvelle : 7/10



* Fées des hauteurs : Nous sommes dans les Vosges (si je me rappelle bien) et nous avons un chômeur dépressif qui fait une étrange rencontre. Une fée ! Et en chaleur qui plus est. Sans doute la plus humoristique de toutes avec un héros qui aurait une fois mieux fait de réfléchir

Ma note sur cette nouvelle : 6,5/10





Mon avis



Un recueil qui utilise intelligemment les fantasmes masculins les plus répandus et nous propose une réalisation aussi érotique que surprenante. J'apprécie beaucoup le fait que, de femmes objets sexuels ( vu qu'elles incarnent toutes un fantasme masculin), les héroïnes deviennent des prédatrices... Il y aurait-il un message subtil dans ces histoires ? C'est à l'auteur de répondre à cette question, mais je me plais à penser que le but de ce recueil est aussi de "démonter" les fantasmes et de dire aux lecteurs qu'un fantasme doit rester un fantasme et qu'au bout du compte, sa réalisation n'apporte pas tant de satisfaction que cela... ( certes nous avons un bénéfice primaire de la satisfaction du désir mais n'oublions pas les conséquences secondaires qui sont... beaucoup moins agréables !) Bref, j'arrête mes élucubrations sur les intentions de l'auteur et je reviens au recueil proprement dit. Les scènes sexuelles, en dépit d'un vocabulaire familier (appelons une chatte une chatte mdrrr), ne sont pas vulgaires et je dois dire que justement, à mes yeux, le vocabulaire apporte une touche de réalisme aux histoires ( clairement, lorsqu'on écrit ce genre de littérature à l'époque moderne, on ne peut pas s'offrir le luxe de se montrer "précieux"). Donc les scènes en définitive sont pour la plupart assez émoustillantes ( tout ça pour dire ça....) ce qui est renforcé par le "culte" que les héros/victimes semblent vouer au corps de leurs dangereuses compagnes. Il y a de la poésie dans les descriptions des corps féminins et un côté sentimental dans les ressentis des hommes : nous avons dans certaines des nouvelles un Mâle qui réalise un fantasme mais réalise peu à peu qu'en fait cela ne lui suffit pas et qu'en définitive il a besoin de "sentimentaliser" (oui j'invente des mots et alors ?) cette rencontre érotique/sexuelle . Ce message ( j'aime imaginer que l'auteur a l'intention d'en passer, si ça n'est pas le cas, tant pis !) passe en finesse, en tout cas, moi c'est ce que j'y ai vu. L'utilisation de la "mythologie" au sens large apporte aussi une plus-value et justifie le statut de prédatrices des demoiselles.



Ce que j'aime : La façon dont mythes et fantasmes s'articulent, les scènes sexuelles (oui bon hein !), les chutes des histoires.



Ce que j'aime moins : j'aurais aimé parfois un vocabulaire plus soigné pour décrire les passages non sexuel (je n'ai rien contre la crudité des scènes ^^)



En bref : Un recueil qui tient ses promesses et porte bien son titre. Peur les lecteurs avertis qui souhaiteraient voir les fantasmes masculins se retourner contre leurs protagonistes et n'ont rien contre un peu de fantastique



Ma note : 7,5/10


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Le Grimoire volé

Bonjour,je tiens d'abord a remercier Sariahlit et les éditions Artalys pour ce livre gagné lors d'un jeu concours .

J'aurais aimé pouvoir dire qu'il a m'a plût mais ce n'est malheureusement pas le cas .

Nous suivons Kerentsil un ancien voleur devenu marchand dans ces aventures pour retrouver un grimoire volé . Nous faisons connaissance avec cet univers foisonnant , ces coutumes et ces créatures mythologiques .

Ce monde est très complet et complexe , peut-être trop car il ne m'a pas emporté et il m'a été difficile de suivre l'histoire par moment ,j'ai même pensé arrêter ma lecture par moments.

Il aurait été bon de découper cette histoire en plusieurs tomes,même si la fin ouvre la possibilité d'une suite je ne pense pas la lire.

En résumé un bon livre d'aventure avec un univers fouillé,des amours,des amitiés et de la politique.
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Le Grimoire volé

Première remarque qui n'a rien à voir avec le contenu du roman en lui-même, je pense qu'il est important de dire que cette histoire est la suite de "Le mage de la Montagne d'Or", en effet, il est nécessaire d'avoir lu ce dernier pour bien saisir les personnages et l'histoire. Pour le reste, j'ai énormément apprécié ce roman qui permet de retrouver d'anciens personnages ( comme Astarya et Narantewé et leurs enfants) et d'en découvrir de nouveaux dont Kerentsil, le héros. J'apprécie le fait que ce dernier n'ait rien de vraiment remarquable au départ, que ce soit physiquement ou mentalement. La seule chose qu'il a de remarquable c'est qu'il est un ancien voleur devenu un commerçant respectable. La quête du grimoire volé prend des allures de véritable épopée et j'ai aimé suivre les aventures du héros ainsi que d'assister à ses découvertes. Les pays visités par les héros sont bien décrits, tout comme leurs moeurs et j'ai apprécié la vision de la divinité proposée par l'auteur. J'ai notamment aimé le fait que les Dieux et Immortels soient tout de même limités dans leurs pouvoirs. Les personnages, comme le fameux Tseag Hua ne sont pas manichéens et on peut ainsi réfléchir à tous les points de vue exprimés. L'utilisation de la magie et du fantastique est bien dosée et cohérente, on est pas écrasé par les pouvoirs magiques ce qui est une bonne idée. Le tout est fluide et se lit facilement.





Ce que j'aime : l'histoire et les personnages bien construits. Des descriptions riches et un bon dosage entre fantastique et "réel"





Ce que j'aime moins : Dommage qu'il n'y ait pas de suite, j'aurais bien aimé savoir comment le monde va évoluer





En bref : Un très bon roman fantastique qui sait emporter son lecteur





Ma note





8/10
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Le Grimoire volé

Une histoire pas dénuée d'intérêt mais je pense être passée à côté.



J'ai acheté ce livre directement à l'auteur, qui m'avait fait l'honneur de participer à un petit blogapéro que j'avais organisé en tout intimité, avec quelques blogueurs et auteurs. Très gentil, il m'avait si bien parlé de son livre que je le lui ai acheté directement sur ma terrasse. (la classe !)



Alexandre Lévine est un homme fort sympathique. C'est pourquoi je suis bien déçue d'être carrément passée à côté de son livre.



C'est pourtant plutôt bien écrit, avec un vocabulaire riche et de jolies tournures. Il reste bien quelques coquilles, mais bon. Ca passe. Alexandre fait de belles descriptions, et ne ménage pas ses efforts pour essayer de nous entraîner dans son univers, entre la fantasy et le voyage historique au coeur de l'orient. Le travail qu'il a fourni est évident, et on sent qu'il nous fait partager là à la fois son imaginaire, et ses connaissances dans les civilisations anciennes. En aucun cas le fait que je n'ai pas vraiment accroché ne remet donc en cause ni son style, ni le boulot en amont. Clairement, le job, il l'a fait.



Non, c'est plutôt avec l'histoire en elle-même que j'ai eu un souci, et ce, dès le départ. Du coup, les 610 pages m'ont vite fait ramer (13 jours de lecture, tout de même !). A vrai dire, je me suis un peu ennuyée dans ce récit.



Déjà, la petite particularité qui m'emballait particulièrement dans le résumé, le fait que le héros soit un voleur contorsionniste, n'a finalement que très peu d'importance dans ce livre. C'est bien dommage, parce que je m'étais dit que ça allait lui donner un côté très sympa et original. Pour finir, il aurait aussi bien pu être comptable ou gardien de chèvre, je trouve que ça n'aurait pas fait une si grande différence que ça.



Ensuite, je dirais tout simplement que j'ai cherché pendant toute ma lecture ce que voulait vraiment raconter ce roman. Une quete mystique ? La recherche de ce fameux grimoire magique ancestral dérobé ? Tout semble le dire. Pourtant, en lisant, j'ai vraiment eu l'impression que tout cela restait au second plan. La mythologie ? Des histoires de Dieux et déesses, des trahisons et des querelles millénaires ? Oui aussi un peu. Du sentiment ? Aussi. La guerre des clans ? Oui. Bref, beaucoup de choses à dire, et du coup, rien ne ressort vraiment. J'ai cherché, vraiment, mais rien ne se détachait. On a vraiment le sentiment que l'auteur avait trop de choses à nous dire, et qu'il a tout mis dans son histoire, puis, essayé de relier les choses les unes aux autres. Rien n'a donc réussi à me happer, à me faire réellement entrer dans cette histoire. J'ai trouvé l'ensemble assez flou finalement, et, malgré l'épaisseur du livre, une impression de survol plane. Oui il y a de belles descriptions, et pourtant, je ne suis pas arrivée à me représenter ce monde.



Les personnages sont sympathiques, chacun dans leur genre. Pas tout blancs ou tout noirs, assez complexes et bien construits, mais pas très attachants malheureusement. Disons que leurs qualités ne sont pas parmi celles qui avaient le plus de chances de me plaire, et que leurs défauts ne comptent par parmi ceux que j'adore détester. Problème de feeling entre eux et moi, tout simplement.



La place de la femme ne m'a également pas trop plu. En effet, déesse, immortelle, simple humaine, j'ai envie de dire, elles ont surtout l'air d'être là pour se balader à poil, montrer leur poitrine et proposer du sexe pour arriver à leurs fins. Les limites très floues instaurées pour qualifier les familles, font qu'on se sent presque à la limite de l'inceste. Les sentiments se veulent profonds, et pourtant, les différents personnages papillonnent d'un amant à l'autre, d'une maîtresse à l'autre, d'un amour (béni des dieux, tout de même) au désintérêt le plus profond en un rien de temps. Ca a profondément manqué de sincérité et de romantisme à mes yeux (et dieu sait pourtant que je ne cours pas après la romance !). Je suis restée sans arrêt sur ma faim à ce niveau-là, avec l'impression que dans ce livre, tout le monde peut coucher avec tout le monde, qu'ils se sentent amoureux ou pas, que ce soit politiquement correct ou pas. Bref, pas trop dans ce qui me fait rêver.



Pour autant, il ne faut pas croire qu'il n'y a que des parties de jambes en l'air, hein. Mais la quête, le voyage, malgré les jolies images que l'auteur a su me mettre devant les yeux parfois, quand on s'oriente plus vers les descriptifs de civilisations anciennes orientales n'arrive pas à prendre totalement le pas, et toute la place qu'ils mériteraient. La magie est importante, mais pas assez. Finalement, on a l'impression que ce grimoire, qu'ils le retrouvent ou pas, n'a aucune importance. Ca n'empêchera pas l'histoire de se terminer, un peu abruptement d'ailleurs.



En effet, j'ai trouvé la fin un peu vite torchée, je l'avoue. Toute la lecture est bourrée de détails divers et variés, parfois même un peu inutiles, qui donnent une impression de longueur et là, c'est la fin, paf paf, voilà c'est terminé, il se passe ça et ça. Un peu à la "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", quand toute l'action vient tout juste de s'achever.



Donc, voilà. Pour résumer, je pense qu'il y avait de bonnes idées, et même un potentiel d'écriture évident de la part de l'auteur, mais cette histoire ne m'aura pas convaincue, et j'ai fini par m'ennuyer. C'est dommage, et je suis bien désolée de n'avoir pas une meilleure pub à faire à l'auteur. Cela dit, il faut quand même se dire que ça aurait pu être bien pire. 13 jours pour lire 600 pages, c'est certes un peu longuet, mais si je n'y avais trouvé aucun intérêt, ça l'aurait été bien plus que ça. J'ai juste trouvé que tout était soit un poil "trop" (pour ce que je n'aimais pas) soit un poil "pas assez" (pour ce que j'ai apprécié et que je n'ai pas trouvé assez développé.



Mais je lirai avec plaisir un autre livre de l'auteur, pour voir si dans une autre histoire, je ne parviendrais pas à être beaucoup plus enthousiaste que ça :)



Cali
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Le mage de la montagne d'or

Le mage Wärsani se présente à la cour d'Yssourak, souverain du royaume du Tourpana, et enlève sa favorite. Quelques jours plus tard, une jeune femme d'une beauté à couper le souffle se présente à son tour, afin de prévenir Yssourak qu'un grand malheur, causé par Wärsani, se prépare à frapper son royaume.

La jeune femme se nomme Astarya, elle est la fille du mage, et elle prétend vouloir protéger le Tourpana. Mais si l'offre est alléchante, Yssourak peut-il vraiment se fier à elle? Est-elle vraiment leur alliée, ou se prépare-t-elle au contraire à livrer le royaume à son père?



Ce roman a été une lecture sympa, et pourtant il m'aura fallu un mois pour en venir à bout. J'ai même failli le poser pour de bon à plusieurs reprises, mais je me suis accrochée: j'ai toujours du mal à abandonner un roman, car l'auteur se donne du mal et croit à son histoire, et le moins que je puisse faire c'est de respecter son œuvre, et tenter de la lire jusqu'au bout. Je pense que je suis malheureusement passée totalement à côté de l'histoire, le voyage au Tourpana s'est hélas déroulé sans moi...



Ce livre a pourtant beaucoup à offrir: de l'exotisme (au tout début, ce livre m'a même fait penser à un conte oriental, style Les mille et une nuits ^^), des personnages complexes et bien travaillés, une histoire pleine de rebondissements, mais je ne sais pas, je n'ai pas accroché...



J'ai déjà eu du mal à entrer dans l'histoire. J'étais un peu perdue entre les différents personnages (peut-être est-ce dû à l'originalité des noms?) et j'avoue qu'un petit récapitulatif aurait été le bienvenu, ainsi qu'une carte du monde crée par l'auteur. J'ai eu un peu de mal à me l'imaginer, et le voir couché sur papier m'aurait sans doute aidée à en prendre plus exactement la mesure...

En fait, je n'ai commencé à accrocher qu'au moment où Kanashka réussit à s'enfuir de la montagne... J'ai eu l'impression que l'histoire débutait vraiment à partir de ce moment-là, et j'ai eu moins de difficultés à suivre les aventures des personnages.



Le style de l'auteur est pourtant fluide et facile à lire. Je pense honnêtement que ce livre aurait pu être un très bon page turner s'il n'y avait parfois quelques maladresses et des dialogues un peu lourds.



Ce que j'ai apprécié par-dessus tout, c'est l'apparente facilité avec laquelle Alexandre Lévine a réussi à forger son monde de toutes pièces. On pourrait presque croire que le Tourpana existe, caché quelque part au fin fond d'un désert, oublié des cartes et des étrangers...

J'ai aimé sa façon de réécrire la mythologie (pour ma part, j'y ai vu un joli clin d’œil à Zeus et aux Titans), pour mieux se l'approprier et créer sa propre Olympe.



J'ai également eu du mal à m'attacher aux personnages. Je n'ai pas apprécié Kanashka, je l'ai trouvée trop égoïste, et bien sûr j'ai détesté Wärsani, comme tout bon méchant qui se respecte!

Seule Astarya a réussi à m'émouvoir, même si je n'ai pas forcément été convaincue par ses pouvoirs de métamorphose: il y en avait trop à mon goût! Je sais en tout cas qu'à sa place je ne me sentirais à ma place nulle part, tout comme elle en fait!

Un petit mot sur la fin: j'avoue qu'elle m'a frustrée! Faire subir un tel sort à Astarya, j'ai trouvé cela injuste et cruel, un vrai crève-cœur...



En bref, il s'agit là d'un bon roman, qui ne m'a hélas pas fait voyager, et qui à mon sens ne tient pas toutes ses promesses: dommage, car l'idée de départ était très bonne!


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Créatures fatales

Ce livre contient 5 nouvelles plus ou moins courtes :



Mathématiques du risque

Une nuit sur la route

La collectionneuse

Au bord du lac

Fées des hauteurs



N'ayant jamais lu de livre érotique jusqu'à présent, j'ai voulu faire le test en lisant un livre qui est à la fois érotique et fantastique.

Première chose importante : La vulgarité.

J'ai lu plusieurs chroniques faites sur ce livre et quelle n'en fût pas ma surprise de voir que tous(toutes) trouvaient qu'elle était moindre, voir inexistante.

De mon point de vue, les conversations contiennent trop de mots ou de phrases vulgaires.

Pour ce style de lecture, je m'attendais plus à des scènes « tendre » avec un peu d'amour SANS vulgarité. Ceci ne m'a donc pas donné envie de lire ces passages avec enthousiasme, et par conséquent, de vite passer à autre chose.

Ceci est mon point de vue. Après, cela peut très bien convenir à quelqu'un qui aime ça.



Deuxième chose : Les fautes d'orthographes et les mots en trop..

Lorsqu'il y a qu'une ou deux fautes dans tout le livre ça passe, mais là, j'ai trouvé qu'il y en avait un peu beaucoup et surtout, trop visibles..

Par exemple : « En entrant dans un salon, Kevin fit Julia debout »

« David avait un plus d'un kilomètre à parcourir »



Hormis les deux problème stipulé ci-dessus, j'ai trouvé que les scénarios étaient intriguant. On a envie de savoir la suite,à quel moment le fantastique apparaît et sous quelle forme.

Nous débutons chaque nouvelle par une histoire qui pourrait tout à fait être réel. Il n'y a pas de fantastique dès le départ et c'est ça qui nous met l'eau à la bouche.

L'auteur sait nous amener petit à petit vers la découverte de ces créatures très étrange et...spéciale. Pourtant, pour ne pas tomber dans l'ennui de la répétition, Alexandre Lévine ne va pas hésiter à choquer le lecteur en introduisant d'un coup le fantastique.

Ces 5 nouvelles sont vraiment différentes l'une de l'autre. C'est agréable de pouvoir changer d'univers à chaque nouvelle histoire.

Vous trouverez un univers humain ( université, études.. tout ce qui a de plus normal) mais vous pouvez aussi trouver un univers fantastique caché aux yeux des gens.

Mes nouvelles préférées ont été :

Mathématique du risque : La fin m'a bien fait rire. J'ai trouvé cette histoire trop.. spéciale

Fées des hauteurs : Celle-ci est la meilleure, par le simple fait qu'elle se termine joliment !



En conclusion : Ce livre a été un moyen de découvrir un nouveau genre littéraire mais sans plus.

Je n'ai pas eu la satisfaction de voyager à travers le livre ou dans un autre univers, ce qui pour moi, est très important.



PS : En ce qui concerne les fautes d'orthographe et les mots en trop, cela vient du fait que lorsque le livre a été imprimé, il n'y avait pas encore de collaborateur pour les vérifications.

Ne pas s'inquiéter, ceci va être vite rectifié !






Lien : http://univers-livresque.blo..
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Créatures fatales

Créatures Fatales est un petit recueil de nouvelles érotico-fantastiques. Après mes déboires avec mes dernières lectures érotiques, j’avais un peu peur de tomber dans les mêmes clichés qui me donnent envie de m’arracher les cheveux ! Mais pas du tout ! Et oui ! j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce recueil !



Il est composé de 4 nouvelles dans lesquelles un homme fait la rencontre d’une (ou plusieurs) jeune(s) femme(s) à la sexualité totalement débridée (pour ne pas dire de grosses cochonnes !!!). Mais, au fil des pages, on se rend compte que quelque chose cloche avec ces filles et, finalement, l’homme devient leur proie.



L’univers fantastique n’est pas acquis dès le départ. On rencontre des gens normaux, dans des paysages français normaux et on découvre l’aspect fantastique de ces prédatrices relativement tard dans la nouvelle. J’ai trouvé appréciable de ne pas débarquer dans un monde totalement différent du notre où l’on doit maîtriser les codes rapidement pour ne pas être complètement largués. Ici, nous découvrons les choses en même temps que nos protagonistes, rien n’est très compliqué et ça, j’adhère.



J’ai adoré la nouvelle Une nuit sur la route ! J’ai aimé que l’auteur ait l’audace de revisiter la légende urbaine de la dame blanche. Il a su respecter la typologie du phénomène (rencontre la nuit, le conducteur est souvent un homme seul et la réalité physique de l’auto-stoppeuse ne fait aucun doute) tout en la modelant avec beaucoup de doigté pour en faire une dame blanche totalement délurée !



Par contre, j’ai eu un peu de mal avec la dernière nouvelle, Au bord du lac. Elle est un peu trop trash à mon goût et carrément dérangeante. Notre personnage masculin est en soit dérangé : il a toutes les « qualités » pour devenir violeur et tueur en série. Du coup, la nouvelle prend une tornure un peu spéciale !



Au niveau de l’écriture, j’appréhendais la lecture d’histoires érotiques écrites par un homme. Ça sent franchement les fantasmes masculins à des kilomètres à la ronde mais ça ne m’a pas dérangé plus que cela. Le style d’Alexandre Lévine est simple mais très agréable. Il a su ne pas tomber dans le vulgaire gratuit, ce que je reproche souvent à mes lectures érotiques. Ses personnages ne sont pas des enfants de chœurs, loin de là, mais j’ai apprécié qu’on ne tombe pas dans du « vulgaire pour être vulgaire ».



J’ai failli dire que je regrettais d’avoir trouver quelques fautes dans le recueil mais j'ai reçu ce matin un mail de M. Serge P. qui m’envoie une version plus propre du recueil donc je ne lui en tiens pas rigueur !



Donc, pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture et je suis ravie d’avoir découvert un auteur français (oui dernièrement je me gronde car je lis trop de livres traduits et que je ne laisse pas assez leur chance aux auteurs français et aux petites maisons d’éditions) ! Si vous avez tablette/liseuse/Kobo ou autres et si vous en avez marre des Crossfire ou 50 Shades, je vous encourage franchement à vous procurez ce petit recueil très sympatoche qui est en plus à un prix franchement abordable !
Lien : http://deslivresenpagaille.e..
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Le Grimoire volé

Il y a les Hommes d’un côté, les Dieux de l’autre, et au milieu, les Immortels. Kerentsil fait partie des premiers. Ancien voleur plutôt doué, c’est aujourd’hui un marchand aisé qui vit paisiblement sa vie dans le Tourpana. Le jour où Astarya, une Immortelle qu’il reconnait comme étant l’ex-reine de son pays, vient lui demander son aide pour retrouver le grimoire magique volé de son frère Narantewé, la vie de Kerentsil va prendre un tournant radical et inattendu. Ce n’est pas une simple quête qu’il accomplira, mais une véritable aventure qui le mènera à côtoyer le pire tyran des pays d’Orient, mais également, et surtout, une déesse aux charmes indéniables. Jusqu’à quel point les Hommes et les Dieux peuvent peuvent rapprocher leurs deux mondes ?



Voici donc ma troisième rencontre avec la plume d’Alexandre Lévine, et pour cette fois, point d’érotisme, mais de la fantasy pure et dure. (mes chroniques pour Prêtresses du sexe et Le château entre les arbres) Encore une fois, je reconnais que ce n’est pas un genre de lecture qui m’est très familié, je suis plus souvent portée vers le fantastique. Malgré tout, le côté mythologique qui collait au résumé m’avait vraiment donné envie de tenter l’aventure avec Kerentsil. À la fermeture de ce livre, je peux dire que mon ressenti général est vraiment positif.



Comme toujours, je vais commencer par les points qui m’ont vraiment plu lors de ma lecture, et le premier est incontestablement les personnages féminins. Étrange dites-vous ? Pas vraiment, car à vrai dire, j’ai trouvé que ce livre mettait vraiment les femmes en avant, en valeur. Ce sont des personnages forts, avec du caractère, et qu’elles soient humaines, ou non, elles font preuve de beaucoup de courage tout en sachant reconnaitre leurs torts et leurs faiblesses. Vous êtes prévenus, là où je m’attendais à un univers très très masculin, finalement, ce sont bien les femmes qui prennent le devant de la scène !

Ensuite, comme je m’y attendais, l’aspect mythologique du récit est omniprésent et très prenant. J’aime beaucoup la mythologie, notamment la mythologie grecque, et j’y ai retrouvé beaucoup de points communs qui m’ont permis de ne pas trop être perdue, car franchement, quand on vous parle de plein de dieux différents, il faut parfois un temps d’adaptation pour s’y retrouver. Mais ce qui m’a surtout très agréablement surprise, c’est que l’auteur ne les présente pas du tout comme des êtres supérieurs à tout, aux pouvoirs illimités et infaillibles. Bien au contraire, les dieux d’Alexandre Lévine ont eux aussi leurs faiblesses, ont eux aussi leurs torts, ont eux aussi des défauts. Sans les mettre à hauteur des humains non plus, ce ne sont pas des être tout puissant. D’ailleurs c’est très bien présenté à un moment lorsqu’il est précisé que les Dieux sont régis par une force qui les dépasse : le Destin. Et j’avoue que j’aime beaucoup cette vision des choses, qui changent radicalement de nos visions contemporaines d’un Dieu… Comme vous pouvez le constater, en plus d’offrir un récit avec une aventure prenante, ce livre peut également entrainer nombre de réflexions personnelles.

Et parlons de cette aventure, car nos personnages entreprennent un long périple dangereux qui va notamment les mener vers les pays d’Orient. J’ai eu beaucoup d’admiration pour le talent de narration de l’auteur. Rien n’a été laissé au hasard, tout est bien décrit et je pouvais presque sentir les effluves des épices lorsque nous traversions un marché. J’ai simplement parfois été un peu gênée par la place prépondérante des vêtements et bijoux dans les descriptions. Certes, ce sont des éléments importants pour la reconnaissance du pays d’origine et de la classe sociale d’une personne, mais à certains endroits ça revenait systématiquement et de manière trop rapprochée.



Pour les points qui ne m’ont pas vraiment séduite, je parlerai en premier de la vision de l’amour. J’ai été surprise du peu d’importance offert à ce sentiment, dans le sens où c’est trop facile. À de nombreuses reprises, nous assistons à l’intervention de Laraouna, la déesse de l’amour, qui finalement, à mon goût, déshumanise trop ce sentiment, elle en fait quelque chose d’entièrement divin et contrôlé, exit la spontanéité des sentiments et toute la fragilité qu’ils peuvent apporter. Cela m’a un peu dérangée, même si j’ai gardé en tête que ce n’était pas du tout une histoire à l’eau de rose que je lisais.

Autre point, j’ai trouvé ma lecture trop longue pour ce qu’il s’y passait. Finalement, en refermant le livre, je me suis dit : ça aurait pu être plus court, sans dénaturer l’histoire. J’ai notamment noté quelques redondances à plusieurs reprises. Par exemple concernant l’histoire d’Astarya, son passé, son règne, son père, j’ai eu l’occasion de lire ce récit à plusieurs reprises car très souvent, lorsque nos personnages en rencontrent de nouveaux, il est de nouveau racontée, ce qui n’est pas vraiment utile pour le lecteur qui l’a déjà lu quelques pages plus tôt. De plus, au final, il n’y a pas tant d’actions que cela alors que le livre a un nombre de pages assez conséquent ! Plusieurs fois, lorsque le rythme était plus lent, j’ai eu l’impression que la fin n’arriverait jamais. Alors peut-être que le rythme est trop inconstant, je ne dis pas qu’il faille de l’action constamment, mais il y a des écarts importants entre les moments calmes et les moments plus actifs.

Dernier petit point « négatif » c’est au niveau du nombre de personnages et de leurs noms. Non seulement ils ne sont pas faciles à retenir mais en plus, certains personnages n’ont pas un mais bien plusieurs prénoms très exotiques que je devais retenir. C’est un détail mais j’ai été contente de lire ce livre assez rapidement sans rien lire d’autre à côté parce qu’on peut très vite oublier qui est qui et ma lecture aurait probablement était laborieuse si j’avais oublié au fur et à mesure…



Côté personnage, je n’ai pas vraiment eu de coup de coeur. Comme je l’ai dit, j’ai apprécié les personnages féminins mais sans réussir à m’attacher à l’une en particulier, probablement parce qu’aucune ne partage mon état d’esprit, mais d’un autre côté vu le contexte, ce n’est pas étonnant (c’est peut-être pour ça que je lis peu de fantasy d’ailleurs). Par contre, au début du livre, j’appréciais grandement Kerentsil. Et c’est avec plaisir que j’ai vu son personnage beaucoup évolué au fil des pages. Malheureusement, le personnage qu’il est devenu à la fin me plaisait bien moins. Je trouvais qu’il devenait imbu de sa personne et que le fait d’être choisi par les Dieux et de les « côtoyer » pendant toute l’histoire lui ait un peu monté à la tête ! Toutefois, même si son évolution ne m’a pas vraiment plu, je dois reconnaitre que c’est un plus indéniable de réussir à faire grandir un personnage à ce point.



Enfin je découvre Alexandre Lévine dans un exercice autre que l’érotisme pur. Et j’ai eu raison de pousser ma curiosité jusque là car j’ai été très impressionnée par l’univers maitrisé qu’il a construit dans Le grimoire volé. On sent la minutie avec laquelle l’auteur a tout mis en place de A à Z, en créant une histoire, un passé pour la plupart des personnages et en dressant devant nous un paysage précis et détaillé. Quant au style d’écriture, j’ai parfois été troublée par le style assez soutenu et poétique qui peut un peu donner l’impression de trainer en longueur l’histoire mais c’est une habitude à prendre, même si j’avoue être tout de même plus à l’aise par une plume plus directe et franche, notamment pour les descriptions.



Vous aimez la fantasy, ou voulez tenter avec ce style ? Les pavés ne vous font pas peur et les Dieux sont avec vous (en gros, vous aimez les univers mythologiques) ? Alors foncez sur Le grimoire volé qui ne devrait pas vous décevoir ! Et au passage, la couverture est vraiment une merveille !
Lien : http://dautresplumes.fr/2013..
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Créatures fatales

Une lecture qui m'a été proposée par les Éditions Artalys. Il s'agit d'un recueil comprenant les nouvelles suivantes:

Mathématiques du risque

Une nuit sur la route

La collectionneuse

Au bord du lac

Fées des hauteurs

Les histoires sont racontées d'un point de vue masculin et nous donne à découvrir les femmes sous un nouveau jour. Mêlant érotisme et fantastique, on découvre des récits où l'homme devient la proie de femmes à la sexualité totalement débridée. L'univers fantastique se découvre au fil du récit, en même temps que le protagoniste en comprend le tenant et les aboutissant et, donne un nouvel aspect à l'histoire. Que ce soit une fée,une sorcière ou tout autre être de sexe féminin, elles n'ont qu'un seul but lorsqu'elles accostent les hommes ...



-La suite sur WeLovesLit -
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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Le mage de la montagne d'or

Mon avis :



je souhaite remercier la maison d'Éditions Artalys pour sa confiance ainsi que l'auteur de ce livre Alexandre Levine.



Mon ressenti :



*un livre qui n'est pas pour moi*



Très contente de ce partenariat, j'ai commencé ma lecture assez rapidement. Je précise que lire un livre fantasy est pour moi un vrai challenge, car ça n'est absolument pas mon style littéraire favori, mais en même temps, j'aime découvrir et me lancer dans ce genre d'aventure, car même si c'est contradictoire, c'est dans ce style que j'ai eu mes plus beaux coups de cœur. Eh oui, comme quoi, c'est à n'y rien comprendre !

Malheureusement, ça n'a pas été le cas pour « Le mage de la montagne d'or » une couverture pourtant pleine de promesses, une plume de l'auteur de très bonne qualité, mais l'histoire ne m'a pas embarquée, je n'ai pas été touchée par le contexte et par ce que l'auteur a voulu transmettre dans ses écrits, ses descriptions. Son univers ne m'a pas fait voyager.

J'ai trouvé les prénoms des personnages compliqués, mais très beaux malgré tout. Ça apporte de la complexité, mais aussi un petit plus à cette histoire. Le côté fantasy en ressort d'autant plus. J'ai particulièrement aimé le personnage d'Astarya et j'ai aimé un peu plus l'histoire dès qu'elle a fait son apparition, c'est vrai que le roman prend son envol grâce à elle. Ses pouvoirs et son charisme sont indispensables à ce livre.

Pourtant, je dois dire que je n'ai aucun reproche à faire sur quoi que ce soit, lorsque je dis que c'est moi qui n'ai pas accroché, c'est exactement cela. J'ai vraiment espéré jusqu'à la fin, jusqu'au dernier mot, car je ne voulais pas abandonner par respect pour la maison d'éditions, mais la magie n'a pas fait son effet.



À charge de revanche, le mois prochain je lis « le grimoire volé »:)



Ps :Je précise que le roman est en ce moment en promotion sur le site des éditions et est à 8€90 au lieu de 18€90 (en version papier) donc, si vous êtes fan de fantasy et que vous voulez découvrir ce livre, n'hésitez pas !
Lien : http://leslecturesdelily.ove..
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