S’EN VIENT ET S’EN VA
Pendule infaillible d’écumes infinies,
Efface les traces de pas d’indifférence.
À tous ces hiers baignés d’insignifiance,
Ressasse dans un tour de passe-passe, à l’envie
Le sable avalé par tes océans immenses.
Je regarde fixement ces poussières englouties
Au chant noir, profond de ta marée qui balance,
Me berce, m’embrasse, parti dans l’oubli.