Il y avait sans doute environ deux à trois cent mille russes en France. A Paris, nous étions environ quatre-vingt mille. Mais on ne nous voyait pas. Nous nous fondions dans cette ville colossale, comme une goutte d'eau dans la mer. Un an après notre arrivée, nous nous considérions déjà comme de véritables parisiens. Nous parlions français, étions au courant de tout ce qui se passait autour de nous, travaillions partout côte à côte avec des français et les imitions beaucoup.