Alexia Belleville

Dans sa solitude, il protégeait son for intérieur en consolidant sa frontière avec le monde extérieur

Il le trouva inexpressif.
On ne lisait ni le bonheur ni le malheur. L'expression de l'enfance avait disparu

Si on admettait que l'étrange est un plus, on serait surpris de découvrir le potentiel de certaines personnes. C'est en respectant ces identités singulières qu'on les laissera déployer leurs capacités à leur rythme et qu'elles pourront tirer parti de leur potentiel sans être abîmées par le regard des autres.

Plus sensible que les autres, il préférait l'éloignement à la violence

On pouvait naître différent. Mais je ne savais pas que l'on pouvait naître normal et devenir différent, surtout si jeune.

On a un regard plus bienveillant sur les étrangetés quand elles ont le visage des génies. Là, les singularités sont acceptables.

Par la grâce de ce récit, la société portera peut-être un autre regard sur ces vies décalées. Être décalé ne permet-il pas de se libérer de la norme pour provoquer le destin, réaliser des exploits, faire mentir les statistiques ?

Sam devait comprendre que les autres ne voient pas le monde comme lui.

Ne pas savoir atténue la peur, les étiquettes enferment.

Dans cette immensité, il retrouvait la liberté d'exister.

L'art-thérapie ne s'intéressait pas à la qualité de l'œuvre, mais à ce qu'elle symbolisait

Dans ce silence, on aurait dit que chacun écoutait la vie de l'autre.

Sam, avec son attitude d'enfant dans la lune, ne donnait pas envie d'aller vers lui

Sam vivait dans un autre monde que le nôtre

À ses rituels s'ajoutaient d'autres habitudes qui devenaient envahissantes

Les étrangetés furent plus fréquentes. Ce qui n'était pas repérable auparavant devint inquiétant.

Sam avait une obsession. Il fonçait en direction de la machine à laver. Il éprouvait une fascination pour le mouvement circulaire des vêtements derrière la transparence du hublot. Là, il passait des heures à la regarder tourner.

La tension des mains révélait la tension intérieure.

Cette absence de contact charnel me bouleversait