Ça commence par un petit matin tout en couleurs. Pas celles, éclatantes, des mondes pangéiens où je suis née, ni celles que j’ai pu voir en voyageant sur les vaisseaux de la Flotte. Non. Les couleurs de Frontière, la planète-poubelle où j’habite de puis deux longues années. Des couleurs qui ignorent la pureté.