Instagram a été jugé le plus mauvais réseaux sociaux pour la santé mentale tandis que YouTube serait la seule plateforme de média sociaux qui a démontré un impact global positif sur la santé mentale des jeunes.
7 jeunes sur 10 reconnaissent qu'Instagram les fait se sentir mal dans leur peau.
C'est parce que les outils numériques sont pratiques, efficaces et accessibles que nous sommes désormais confrontés à une hyper sollicitation permanente et à des menaces sur la société en général et sur notre vie privée en particulier.
Rester de nombreuses heures devant des écrans n'est pas forcement considérer comme un véritable addiction sur le plan médical, mais on peut parler quand même d'addiction comportementale.
C'est du lourd !
Les gros utilisateurs d'écrans en oublient souvent leur corps.
Que ce soit sur un ordinateur portable, une tablette ou un smartphone, la tête est généralement penchée, vers le bas.
Or, une mauvaise posture maintenues pendant de longues heures, c'est un peu comme une chemise mal pliée, elle finie chiffonnée... tout comme nos muscles.
Le fait de pencher sa tête à 60 degrés rend votre tête, qui pèse environ 5 kilos en position neutre, plus lourde de plus de 20 kilos.
Je téléphone en traversant la rue ou en conduisant, je regarde les photos de vacances de mes amis sur Facebook, je poste des selfies sur Insta, je m'oriente grâce a Google Maps, je remplis mon panier je clique, je répons à des messages en pleine réunion ou pendant un repas, dès que je m'ennuie je suis sur Candy Crush, je passe une partie de mon week-end sur Netflix ou YouTube, je me couche et me réveille avec un smartphone dans la main...
Pour avoir une idée de l'étendue de vos traces numériques, téléchargez sur Facebook la totalité des archives de votre compte. Cela prend quelques minutes et vous éclairera rétrospectivement sur tout ce que vous y faite.
La seule chose que vous ne saurez pas, ce sont toutes les façons dont Facebook en a tiré profit.
Si vous le faisiez quelle serait votre émotion : surprise, horreur, honte ou indifférence.
Dans dopamine, il y a - dope -
Cliquer su - J'aime - ou - Retweet - entraine une décharge de dopamine, cette molécule contenue dans notre cerveau qui est utilisée pour stimuler désir et plaisir.
Chez Facebook et les autres services en ligne, les programmateurs ont été formés à générer en nous cette dopamine qui délivre des mini-récompenses et, par là, renforce des comportements d'automatisation.
Tous les utilisateurs des réseaux ne sont pas évidemment pas tous addicts mais deux milliards d'utilisateurs, c'est quand même plus d'un quart de l'humanité. Imaginez le nombre de shots de dopamine !
Nous en sommes arrivés à une industrie de la persuasion à grande échelle qui définit le comportement de milliards de gens chaque jour.
Utiliser un service en ligne, c'est comme marcher dans le sable. Vous laissez un trace chaque fois que vous faites un clic.
Les consommateurs moyens passent 50 minutes par jour sur Facebook.
Les applications sociales telles que Snapchat? Instagram et Twitter se combinent pour prendre encore plus de temps. 38% des Français consultent en moyenne 10 fois leur smartphone dans la journée et 28 % jusqu'à 25 fois.