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3.85/5 (sur 10851 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rouen , le 11/11/1864
Mort(e) à : Perpignan , le 06/11/1941
Biographie :

Maurice Leblanc est un écrivain français. Auteur de nombreux romans policiers et d’aventures, il est le créateur du célèbre personnage d’Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur.

Son père est négociant en charbon (d'autres sources - Wikipédia ou l'Encyclopaedia Universalis, - le disent armateur) ; sa mère est issue d’une riche famille de notables. Il fait de brillantes études au lycée Corneille où il obtient deux prix d’excellence.

En 1888, il quitte Rouen pour Paris, ce déménagement est pour lui une libération. En 1889, il épouse M. E. Lalanne et il partage sa vie entre Nice et la côte normande du côté d’Etretat.

En 1901, il publie un roman autobiographique L’Enthousiasme pour lequel il déborde d’énergie. Malheureusement, ce livre tombe aussitôt dans l’oubli. Il est très affecté par cette indifférence mais il continue à écrire et il reçoit commande pour une pièce de théâtre La Pitié (mai 1906) qui sera présentée huit fois.

En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, lui commande une nouvelle sur le modèle du Raffles d'Ernest William Hornung : L'Arrestation d’Arsène Lupin. Deux ans plus tard, Arsène Lupin est publié en livre. La sortie d’Arsène Lupin contre Herlock Sholmès mécontente Conan Doyle, furieux de voir son détective Sherlock Holmes ("Herlock Sholmès") et son faire-valoir Watson ("Wilson") ridiculisés par des personnages parodiques créés par Maurice Leblanc.

L’arrestation d’Arsène Lupin paraît dans Je sais tout en juillet 1905. M. Leblanc ne sait pas encore que sa vie va basculer. En effet, après l’échec de sa pièce de théâtre, il décide de "fabriquer des choses pour gagner de l’argent". Il a déjà commencé l'un de ses livres les plus lus : L’Aiguille creuse.

En 1912, Maurice Leblanc est reconnu par ses pairs et est décoré de la Légion d’honneur. Il habite dans un hôtel particulier du XVIe arrondissement de Paris, divorcé, il y vit avec sa deuxième femme et son fils Claude.

Puis, la guerre éclate en 1914 et tous les écrivains voient leurs publications se réduire. Durant cette période de troubles, Marcel Leblanc écrit des chefs-d’œuvre comme L’île aux trente cercueils ou encore Le triangle d’or. Il continue à passer ses vacances à Etretat. Il rend visite aux soldats blessés et dédicace ses livres.

Dés 1919, les studios d’Hollywood achètent des droits pour porter à l’écran Les dents du tigre et 813. En 1932, Jack Conway réalise Arsène Lupin et en 1938 les spectateurs peuvent regarder Le retour d’Arsène Lupin.
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Source : www.polars.org
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— Mais, maman, je ne dis pas tout à fait que c’est une princesse… Mais, tout de même, c’est drôle qu’elle soit avec les bêtes. Peut-être bien qu’elle a été enchantée ? On ne sait pas… Mais, sûrement, elle est riche et elle doit être heureuse, puisque son papa habite un château…
— Riche et heureuse puisque son père habite un château ? Mon pauvre petit, si tu savais combien tu m’irrites ! Quand donc apprendras-tu la vie autrement que dans les livres ? Quand donc cesseras-tu de te croire le héros de tous les contes que tu embrouilles dans ta mémoire ? À peine as-tu dix ans et tu veux jouer tous les rôles au lieu de… jouer tout simplement. Le Petit Poucet, le Prince Charmant… Don Quichotte… Ah ! Don Quichotte surtout, que tu imites tour à tour. Mais tout ça, voyons,
ce sont des histoires, cela !…
Cependant, comme Pierre poussait un gros soupir fort triste, Mme Boisgarnier, mère un peu faible, n’insista point. Embrassant son fils, elle lui dit, pour le consoler, cette imprudente parole :
— Allez, allez donc, mon petit Don Quichotte, délivrer la fille du roi… Et vous me donnerez ensuite des nouvelles de votre voyage dans la vie réelle. Je crois que vous y perdrez bien des illusions !
« Des illusions, qu’est-ce que c’est que ça ? » songea Pierre, que ce mot nouveau avait beaucoup frappé.
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Il y a certains contes dont le héros est en proie aux aventures les plus extravagantes et s'avise, lors du dénouement, qu'il fut simplement le jouet d'un rêve.
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Dans l’ombre est accroupi un être monstrueux. Ses pattes visqueuses sont collées au sol avec lequel elles semblent faire corps. Des pustules déshonorent la peau de ce vilain personnage assurément pétri de limon. À coups précipités, sa gorge blanchâtre palpite sous une bouche démesurée et un front bas.
Mais oui ! Mais oui ! Pierre a vu « ça » quelque part dans
les livres. Il rassemble ses souvenirs. Ça y est ! Il a trouvé :
— C’est la fée Crapaudine !
— C’t’idée, reprend Violette avec indignation. Ça, c’est un
crapaud, tout simplement, c’est pas une fée ni une crapaudine…
Une crapaudine ! C’est des choses qu’on fait avec des pigeons cuits.
— Faut le tuer, dit tout de suite Pierre en saisissant un caillou.
— Pourquoi ?
— Mais parce qu’il est méchant, donc ! Regarde comme il
est laid.
Violette devient grave :
— Pas une raison, objecte-t-elle. Papa m’a dit que c’était
pas vrai qu’on était méchant parce qu’on était laid. Même un jour que j’avais peur d’un crapaud comme ça, il me l’a fait regarder de tout près. Tiens, Pierrot, vois donc ses yeux !
Pierre se baissa.
Sans doute parce qu’il savait qu’il ne faisait pas le mal, le
petit monstre ne bougea point.
Alors Pierre stupéfait vit dans cette masse hideuse deux
yeux de topaze, admirables de pureté. Confusément son âme d’enfant comprit alors que la laideur a ses beautés.
— Ce n’est pas beau, mais tout de même c’est peut-être une brave bête, dit-il rêveur
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quand on ferme à moitié les yeux, mille rêves se croisent, dansent, voltigent, et tournoient dans le mirage d’un décor merveilleux.
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— Trop lourde. Ce n’est pas très malin, ce que vous dites là ! Il ne la porte pas sur ses épaules…
— C’est toi qui n’es pas malin, reprit Violette vexée. Ça veut dire trop lourde pour sa bourse.
— Comment ?
— Mais oui, papa est ennuyé, je crois. Quand il fait ses comptes, il a un vilain pli sur le front qui me fait peur. Tu comprends, je crois qu’il tire le diable par la queue.
Cette détestable image frappa incontinent le petit Pierre, qui n’avait guère pris contact avec le commun des mortels.
— Oh ! ton père a vu le diable ? le vrai ? pas celui de Mme Mac-Mich dans le livre de la bibliothèque rose ? Il a dû avoir une peur terrible ! Comment a-t-il osé le tirer par la queue ?
Violette écarquilla les yeux.
— Non, mais… tu es décidément trop niais. Tirer le diable par la queue, tu ne sais donc pas que ça veut dire qu’on est un peu des pauvres ? des nouveaux pauvres, comme dit papa.
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Sholmès: "Voyez-vous, Wilson, nous nous sommes trompés sur Lupin. Il faut reprendre les choses à leur début."
Wilson: "Avant même si possible"
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La solitude est l’austère ennemie de l’enfant comme de l’homme,
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L'horizon s'empourprait de tous les feux du soleil disparu, et de longs nuages embrasés, immobiles dans le ciel, formaient des paysages magnifiques, des lagunes irréelles, des plaines en flamme, des forêts d'or, des lacs de sang, toute une fantasmagorie ardente et paisible.
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Caroline passa. Elle passa comme une Parque, de futaine vêtue, sans honorer les enfants d’un regard.
Caroline avait l’âme ménagère. Elle songeait à assurer le souper du lendemain. Sans hésiter, elle fut quérir dans une cage pleine de crottes de réglisse un jeune lapin qui, battant du tambour avec ses oreilles de petit âne, lui faisait des grimaces comiques en remuant du nez. D’un geste assassin, elle le prit comme un linge sale et, de sa vieille main noire, elle assena un mauvais coup derrière le crâne innocent du candide lapereau.
Et celui-ci retomba inerte, l’œil révulsé, les baguettes de tambour à l’envers, le nez rose frémissant du dernier spasme.
Spectacle abominable. Il remplit Pierre et même Violette d’horreur. Tous deux demeurèrent un moment figés sur place comme deux statuettes de sel, sur le modèle de la femme de Loth, prenant déjà conscience du drame mystérieux de la souffrance et de la mort…
Ce moment fut bref, mais un tel assassinat devait brouiller encore l’enfant des villes avec la vie des champs qui avait, un moment, conquis son âme neuve.
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: ))))

C'est le plus grand des voleurs
Oui mais c'est un gentleman
Il s'empare de vos valeurs
Sans vous menacer d'une arme
Quand il détrousse une femme
Il lui fait porter des fleurs
Gentleman cambrioleur
Est un grand seigneur

Il vient chez vous la nuit
Sans déranger votre sommeil
Il décroche sans bruit
Le tableau acheté la veille
Puis avant de partir
Après ses coupables travaux
Il laisse un mot sur le piano

C'est le plus grand des voleurs
Oui mais c'est un gentleman
Et chaque femme à son heure

Rêve de voir son visage
De l'actrice à la danceuse
Et l'épouse la meilleure
Gentleman cambrioleur
A gagné le cœur

C'est le plus grand des voleurs
Oui mais c'est un gentleman
Il s'empare de vos valeurs
Sans vous menacer d'une arme
Quand il détrousse une femme
Il lui fait porter des fleurs
Gentleman cambrioleur
Est un grand seigneur

Jacques Dutronc / Yves Dessca/Franck Harvel/Jean-Pierre Bourtayre
1975
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