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Citation de oran


La mort de Molière et la création du Malade imaginaire sont à jamais prises l'une dans l'autre, comme un miroir qui aurait renvoyé une image sans réfléchir. Laquelle est la vérité de l'autre ? (...)
Quelle maladie, au fait ? Les témoignages de Grimarest, de Le Boulanger Le Chalussay et ses propres pièces concordent : une tuberculose accompagnée de ce qu'on nomme, au XVII e siècle, mélancolie hypocondriaque, puis neurasthénie, aujourd'hui syndrome dépressif, ou dépression nerveuse chronique. Molière a succombé à une tuberculose pulmonaire, peut-être héréditaire, dont l'anévrisme de Rasmussen est une complication assez fréquente. Il est mort d'une rupture d'anévrisme de l'artère pulmonaire dans une caverne tuberculeuse. D'ordinaire la mort est foudroyante. Si l'hémorragie qui a étouffé Molière a commencé bien après la cessation des efforts qu'il avait faits pour jouer son rôle, c'est peut-être parce que la poche anévrismale s'est d'abord fissurée et ne s'est rompue qu'un peu plus tard. Il est mort étouffé.
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