Je longe allègrement l’enfilade des pièces jusqu’à celle où jadis j’ai enfermé mes fards et tous les masques dans un tiroir de psyché. Me voici devant la glace penchée. Je suis seule. Je mets une tunique verte. Je secoue dans l’air les rubans invisibles des masques que j’ai peut-être retrouvés et que je crois tenir dans la main. Inclinée vers le miroir je fais apparaître sur mon visage les moindres nuances de ma pensée…