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Citation de nelly76


1er novembre (1880)
Parés de vêtements noirs, nous participons à cet office de Toussaint, puis nous nous rendons au cimetière pour honorer nos morts.
Les cloches pleurent depuis la fin des vêpres et ne cesseront leur chant mortuaire que fort tard dans la journée.
À midi, point de dessert, ni de carte ni de dominos, nous ne devons consacrer nos pensées qu'à nos chers disparus.
La présence des enfants égaie un peu cette ambiance funèbre.
Yvonne demeure interdite face à toutes ces traditions.
-Pourquoi vous êtes tristes? Nous demande -t-elle soudain
-Nous ne sommes pas tristes, mais nous devons suivre la tradition.
Pour le prouver, je lui adresse un grand sourire.
Les enfants ont du mal à comprendre que les adultes ne puissent jouer un tel jour
-Je resterai toujours enfant, affirme t-elle avec fermeté.
Comme elle est mignonne! Sa présence me réjouit.J'aimerais que le temps fige les enfants à cet âge de la vie, avant que leurs yeux ne perdent leur innocence, et leur paroles, leur spontanéité. Cela me serre le coeur de l'abandonner quelques jours pour m'en aller à Rouen..
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