28 juin 2019.
Personne ne pense échouer un jour à l'orphelinat Saint-Victor. Et tant mieux pour ce "personne". Il vaut mieux ne pas savoir ce qui se cache derrière ces murs crépi jaune, à l'intérieur de cette imposante bâtisse rectangulaire nichée au beau milieu d'un quartier bruxellois.
Abritant une centaine d'orphelins placés par trois dans de petites chambres, l'orphelinat Saint-Victor requiert naturellement à sa tête une poigne de fer ; en l'occurrence, Clotilde Reybard, vieille pie aussi affectueuse qu'un crocodile. Cette qualité lui a d'ailleurs valu le surnom de Croco.
Elles ont arrêtées de se reposer sur les autres Elles se referment …
Ou alors, je lui demande directement ce qui ne va pas… mouais, c’est pas super subtil, mais chuis face à un mec, ça fera l’affaire.
« Ils ont sans doute vécu le mois le plus intense de leur vie, semé d’embûches, mais le résultat est là. Assis dans un clocher par une nuit fraîche de juillet, à observer Bruxelles qui sommeille. »