Cette dépendance de l'artiste de cour apparaît dans un passage de la Vita de Benvenuto Cellini (1558-1562), où il raconte comment François 1er le prit un jour à partie :
Il est une chose très importante Benvenuto, que vous autres, artistes, devriez avoir présent à l'esprit, quel que soit votre talent : c'est que vous ne pouvez à vous seuls déployer vos dons ; votre valeur ne peut se révéler que grâce aux occasions que nous vous offrons. Il vous faudrait être plus dociles, moins orgueilleux et moins obstinés (p.179).
La Vie de Benvenuto Cellini (1500-1571) écrite par lui-même. Trad. N.Blamoutier, Paris, Scala, 1986, p.291.