Grâce à ma mère, j’avais été dès mon enfance une lectrice aussi vorace et indiscriminée qu’elle ; lectrice de romans – consommatrice, devrais-je dire, plutôt, étant donné l’urgence avec laquelle je dévorais tous ceux qui me tombaient entre les mains –, mais aussi de n’importe quel autre texte imprimé. Et plus qu’aux intrigues du récit elles-mêmes, j’accordais une importance particulière à la langue.