Qui va se souvenir d’elle sinon moi… le seul, le dernier avec mon petit stylo feutre. Les êtres s’effacent, on a beau conserver leurs os dans des caisses d’ébène, graver leur nom dans la pierre, ça ne dure que la vie des suivants… des quelques survivants… Le souvenir se garde au cœur, dans un petit coin… le visage, l’image ne durera que ce que va durer votre existence… un passage, une passade de je ne sais quel dieu féroce.