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Citations de Alphonse Boudard (210)


J'en croquais sévère pour cette môme.
Le coup de foudre, un truc dans ce goût-là !
Les ouvrages de sexologie l'expliquent par les perceptions olfactives inconscientes.
On a fait des expériences très poussées dans les laboratoires aux U.S.A.
Je ne conteste pas, mais à force de disséquer si minutieusement le comportement humain, on en arrivera à ne plus croire les bardes bretons.
On leur massera la prostate pour les guérir du suçotement du biniou.
On ne sera pas plus avancé ...
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Alphonse Boudard
Un psychanalyste est un homme qui va au Crazy Horse Saloon et qui regarde les spectateurs.
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Alphonse Boudard
Certains ont la vocation de soulager les hommes de leurs misères, et
d'autres de leurs économies.
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Temples de la sexualité à une époque où le mariage était sacré, ça permettait aux messieurs d'aller se déborder l'inconscient, de réaliser leurs petits ou gros fantasmes ... aux jeunes gens de s'éduquer ... aux militaires dans les villes de garnison de se changer de l'atmosphère fétide de la chambrée. Ils participaient de l'ordre social apparemment très solide avec l'église catholique et le privilège des bouilleurs de crus.
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Je t'offre quoi ma gueule ?
Anita qui m'accueille ainsi...toujours on peut dire, à bras ouverts...en son rade des anciennes Halles. A ne pas en croire l'endroit...rétro...folklo, comme ils disent !... Tout à fait le tapis d'avant-guerre...les photos d'artistes au mur. Mes metteurs en scène de cinoche, ils veulent pas me croire quand je leur décris...que ça existe encore. Ils ont peur que sur leur pelloche ça fasse pittoresque. Le pittoresque, auprès des critiques, c'est le péché mortel, la tare irrémédiable !
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Pas le tout ! je débloque.
Anne-Marie, oui, j'en avais un sérieux besoin. Une fleur tout de même dans ce cloaque. On entrave la nécessité. Les rayons de soleil entrent dans l’égout.
Les rats m'attendent au virage.
Des mastards engraissés de vilenies, d'horreurs, de traîtrises.
Fallait que je reparte au combat, la Marguerite n'avait plus de pétales.
Un café-crème pour me réchauffer.
A nous deux, Rouquemoute, mon complice chéri !.....
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Pour bien comprendre toute cette affaire, comme toujours, il faut la replacer dans son contexte. 1947. Une paye ! Plus de cinquante ans. Au train de T.G.V. où vont les choses çà devient presque aussi lointain de mœurs, us, coutumes et mentalités que Louis quatorzième ou Fanfan la Tulipe. Certes, à grands coups de procès, on nous ramène plus souvent l’époque de l’Occupation. Les médias à la rescousse. Ça donne une idée plutôt simpliste avec les bons et les méchants, les héros et les traîtres.
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Ils ont le don, une fée s'est penché sur leur berceau... la fée fric ! mes pensées dans le club...et aussi je les imagine déjà cadavres...qu'ils crèveront tous tard ou bientôt...qu'ils seront enfin de vraies charognes et que là on sera tous enfin fraternels. La belle affaire, je gamberge bancal, sinistros. En tout cas j'ai pas l'intention de divertir ces branques chochottes. Je leur réponds monosyllabes...ils vont me trouver abruti, tant mieux. Ils finissent par m'oublier, je les intrigue plus, ils me gomment...reprennent leurs sujets favoris...Enfin, ils y arrivent dans le vacarme...s'efforcent...le dernier yatch sur le quai Suffren...une merveille ! Confort, vitesse, etc., il appartient à l'héritier d'un gros industriel du Nord. Un garçon plein de talent, un écrivain lui aussi. Après avoir sabré toutes les plus jolies starlettes, il est maintenant en ménage avec un travelo...viré sa cuti...il pédale...mais on sait bien que chez lui, n'est-ce pas l'érotisme est une ascèse...C'te bonne paire !
Bien des gens, à ma place s'es jouiraient d'être admis à les écouter...là carré au plein du fauteuil ...plein pinacle, le verre de scotch en pogne. J'en profite pas...ça s'estompe de ma mémoire. Il reste juste le bruit, la fureur musicale...et puis tout de même qu'en finale, ils se mettent à parler du prolétariat...qu'ils lui préparent verbal son bonheur futur. là, ils peuvent plus s'arrêter une fois sur ce chapitre. ça dure jusqu'à l'heure où précisément le prolétaire en question se lève, se lave fissa et fonce vers le métro, le bus dans l'aube polluée...pour aller se gaver de poésie réaliste à l'usine !
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Un beau jour - oui c'était un beau jour - on m'a libéré sans crier gare. En haut lieu, on estimait que j'avais assez payé. Point final en plein milieu du chapitre. Voilà... valise, paperasses, une signature, et salut ! Je me suis retrouvé sortant d'une gare parisienne un peu comme un poisson qui aurait séjourné longtemps dans un bocal et qu'on rejetterait à la rivière.
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Insatiable, le docteur (Petiot) qui se dit entre autre guérisseur des maladies vénériennes se livre à une prospection curieuse dans ce domaine. Sur des papillons qu'il colle dans les vespasiennes, avec son numéro de téléphone, il promet des remèdes miracles de la syphilis. Ce genre de médicastres, on les appelle médecins des tasses.
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On oublie trop facilement qu'il a séduit deux cent-quatre-vingt trois femmes en quatre ans. ...D'après ses mémoires Casanova n'aurait que cent quatre-vingt-deux femmes à son palmarès en trente-neuf ans. Landru me parait le recordman toutes catégories.
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On m'a reconnu, même les plus chochottes du sérail, un petit talent de bonimenteur du porte-plume.
Duraille de se faire accepter dans ces engeances. Ils sortent tous des mêmes écoles, mêmes quartiers. S'ils conchient dans leurs oeuvres papa-maman, au fond ils restent dans leur caste. Ils ont du jus de banque dans les veines.
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Ça tient, les options politiques, l'engagement dans un sens, dans l'autre, parfois du hasard. On était tel jour, tel endroit... On a rencontré celui-là plutôt que celui-ci, et tout est joué.
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J'ai œuvré dans les ouvrages sexy à mes débuts, la préhistoire de mes oeuvres complètes.
Des petits romans qu'on disait de cul alors. Pas de quoi fouetter pourtant un maso, ni une minette déculottée mais ça m'a valu une condamnation à deux mois de prison ferme.
Signe des temps. Des amusettes qui à présent, pourraient figurer dans la bibliothèque paroissiale à Neuilly.
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En même temps, à quelques jours près, arrive avec Bonnot, l'automobile. Pas n'importe quelle automobile, celle qui va le rendre célèbre. Il s'agit de la Delaunay-Belleville. Une voiture de grand luxe. En 1911, c'était la bagnole up to date...
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Chaque jour je lichaillais un peu plus sans bien m’en rendre compte… Pas recommandé sous antibiotiques mais, après tout, j’avais peut-être besoin de rompre ma solitude cette saison-là, de me requinquer un peu à la chaleur de mes compagnons d’infortune. J’ai subi, j’ai succombé à toutes les tentations possibles, ça m’oblige à jamais juger tranchant. Sur cet alcoolisme en sanatorium, on peut dire bien des choses, de très vraies, très pertinentes… que c’est une plaie, le désastre des désastres, mais par moments, certaines périodes où tout est au noir, qu’on marine dans la chtourbe poisseuse, l’ambiance aidant, on ne peut que se réconforter au jinjin.
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Les autres châtelains autour, mes potes, activent le rythme au Gévéor, Nicolas, Postillon, dix, onze, douze degrés ! A la régalade ! Au clairon, et vas-y Mimile ! Du Moulin-à-Vent aussi, Bordeaux contrôlé, Beaujolpif pisse-dru ! Tout ça kinopanoramique, relief, archicolor. La prochaine vague, hop, je saute dans la rame, j’attends pas que les portières se referment. Je vous ferai visionner, moi, des fesses absolument transcendantales, les miches à miss Lucidité, ses cuisses, et puis chaque têton en gros plan l’un après l’autre. Tout ça sauce brouillard, musique jazz-sanglot rythmant le coït, juste suggéré par la culotte d’un zouave déserteur aux orties.
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Quand on fourre sa curiosité dans ce morceau d’Histoire, on s’enfonce… le marécage… on a du mal à y retrouver le blanc du noir, les bons des méchants. Ça vous mitigé les certitudes. On s’aperçoit que tout est possible et, ce lascar-là sous l’oxygène… je me dis, pourquoi pas, c’est peut-être un innocent, un fourvoyé, une victime minus de belles affiches en couleurs.
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Encore une fois je vais aux assises. Pas dans le box des accusés, soyez sans crainte... dans celui de la presse à présent! Invité en quelque sorte au théâtre... Tout le monde joue la comédie : le président et ses assesseurs, le greffier, le procureur, les avocats de la partie civile et ceux de la défense... les jurés qui semblent des utilités, mais peut-on s'y fier? Et puis celui qui entre dans l'arène... l'assassin... le triste héros de la tragédie. Tout est prêt, le public est là, avide de quoi au juste? De sang, pourquoi pas? Sang des victimes ou celui de l'accusé. Il est un peu frustré le public depuis 1981, le châtiment suprême n'est plus à l'épilogue du spectacle. Déjà que les exécutions capitales ne se faisaient plus en place de Grève mais en catimini pour ainsi dire... le loup traîné par les chiens vers la guillotine derrière les hauts murs d'une prison! C'est la fin de l'art dramatique... le judiciaire, le seul qui ne triche pas. La peine de substitution, c'est un peu du coïtus interruptus.
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Les races se diluent, se dispersent… toutes les coucheries édulcorent les épidermes. Les Arabes sont sémites. Alors ? On verra bientôt que les hitlériens vont innover dans la pratique, mais si on y réfléchit bien, ils tentaient d’instaurer une nouvelle religion ni plus ni moins. Comme les communistes. Rien de plus semblable qu’un militant marxiste et un catholique ou un protestant pratiquants.
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