L’argot, ce sel de la langue, se crée, s’apprend, se rode dans les taules. Sans lui le français tourne chochotte, se sclérose, meurt à l’anglaise. J’ai comme une frontière linguistique… certes je peux m’exprimer, quand il le faut, en français presque académique, mais je ne comprends vraiment, je ne pense qu’en argot.