Le village de Colombeugne s’abritait près d’une falaise. Un fronton escarpé, malmené par les ans, et qui lui conférait des airs de château fort abandonné depuis longtemps. De chaque côté, un rocher se dressait, adjoignant au castel des tours presque jumelles, dans leur découpe et leur dentelle. Tout autour, en raison des hivers rigoureux, les maisons se serraient pour se chauffer un peu, mais ce matin, sur les toits de chaume brun, les cheminées restaient muettes, feu éteint.