On m’a dit qu’au Japon, les gens qui s’aiment ne se le déclaraient pas. Qu’on évoquait l’amour tout autour, l’état amoureux comme une chose qui dépasse les êtres, les enveloppe, les révèle ou les broie. On ne dit pas « je t’aime » mais « il y a de l’amour », comme il y a du soleil.