L'art de Mani s'épanouissait ainsi dans les marges des livres, sans préméditation, mais avec l'adroite fureur des maturités précoces. Tracer d'abord à l'encre des copistes les frêles contours des êtres et des choses, puis les enfler de clartés. Minutes de bonheur, dérobées jour après jour à la vigilance des "frères".