Dès le moment où tu as mis les pieds à Azraqa, tu as bouleversé nos vies. Tu nous as redonné espoir et sache que ça n’a pas de prix. Lorsque tu retourneras au collège après avoir vécu cette incroyable aventure, tu seras plus forte et armée pour affronter le monde des Hommes…tu es forte et courageuse. Malgré tout ce que tu as subi, tu n’as jamais riposté ni jamais fait preuve de méchanceté. C’est ça être « l’Élue ». C’est garder bon cœur malgré les attaques.
Je vois la vie différemment grâce à toi. Ma vie n’est plus monotone. Ma vie n’est plus ce qu’elle était. Avec toi, Paris s’est rallumée. Tu as rallumé ma vie.
Les girafes embrassaient les lions, les léopards faisaient la bise aux antilopes et les perroquets chantaient avec les crocodiles. Qui aurait pu imaginer un jour pareil tableau ? Toutes les espèces confondues étaient en liesse et partageaient ce moment de joie sans différencier le prédateur de la proie ! Ils avaient appris à se faire mutuellement confiance et n'avaient plus jamais douté les uns des autres.
Ils ne se connaissaient même pas, mais au nom d'une guerre dévastatrice, ils étaient sur le point d'ôter gratuitement la vie à leurs semblables.
Ils ne se doutaient pas, alors qu'ils se battaient contre l'ennemi, que des petits animaux sans défense risquaient leur vie pour se retrouver. Ils n'imaginaient pas que ces animaux-là, subissaient une guerre qui n'était pas la leur et essayaient de s'en sortir du mieux qu'ils pouvaient.
Ils se tenaient par la patte, par l'aile ou par l'écaille. Ils étaient tristes. Nul besoin d'être spécialiste animalier pour le remarquer. Mais ils étaient fiers d'avoir travaillé ensemble et d'avoir fait preuve d'entraide dans un moment où les humains s'entretuaient.